Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
SOCIETE

SOCIETE (3999)

Mpox : l’épidémie qui sévit en RDC inquiète le Cameroun qui a déjà confirmé deux cas dont un décès

Le virus du Mpox (la variole du singe) se répand en ce moment en Afrique centrale, selon l’Organisation internationale de la santé (OMS). Au Cameroun, les statistiques parlent de 11 cas suspectés et deux cas confirmés. Le premier cas confirmé, dans la ville de Douala, est décédé dans le district de la Cité des palmiers. L’autre cas confirmé est toujours en vie dans la ville de Bamenda, région du Nord-Ouest. Pour le Centre de coordination des opérations d'urgences de santé publique (Ccousp) qui a récemment publié ces chiffres, la situation épidémiologique du Mpox est sous contrôle sur l’ensemble du triangle national. Le Cameroun fait une évaluation de risques permanente qui prend en compte la probabilité de survenue des cas en commençant par la surveillance des voies de communication aérienne.

Le pays le plus touché est la République démocratique du Congo (RDC) avec 4 500 cas dont 300 décès d’après les statistiques de l’OMS. La situation qui préoccupe les autorités de Kinshasa et inquiète aussi les autres pays de la sous-région qui travaillent de concert pour stopper la propagation de ce virus. Emmanuel Lampaert, le coordinateur des missions de Médecins sans frontières (MSF) en Afrique centrale, a d’ailleurs salué cette mobilisation générale, si on en croit site Le Monde Afrique.

Ainsi, un comité de pilotage composé de tous les pays de l’Afrique centrale a d’ores et déjà été mis en place par le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC Africa), l’agence panafricaine de la santé. En guise de riposte, le CDC Africa priorise la vaccination et la prescription d’antiviraux. Selon les experts, la propagation des cas en RDC est davantage exacerbée par la guerre dans l’Est du pays où l’armée nationale se bat avec la rébellion du M23. Ce qui limite pour l’instant les risques d’exportation. Les mêmes experts craignent aussi une propagation par le sexe…

Michel Ange Nga

Paru le mardi, 16 avril 2024 07:12

Le Cameroun inaugure un musée sur l’histoire du royaume Bamoun, l’un des plus anciens du pays

Le musée des rois Bamoun consacré à l’histoire de ce royaume fondé en 1384, l’un des plus anciens du Cameroun, a été inauguré samedi 13 avril à Foumban, chef-lieu du département du Noun dans la région de l’Ouest. La cérémonie, qui a drainé une foule nombreuse d’invités et de curieux, a eu lieu en présence du sultan Nabil Mbombo Njoya qui a accédé au trône en 2021 à la mort de son père, Ibrahim Mbombo Njoya, 19e roi des Bamoun. Cette inauguration marque ainsi l’achèvement d’un projet initié par son père en 2013, soit il y a 11 ans.

Bâti sur une superficie de 5 000 m2, le nouveau musée a été construit en reproduisant les armoiries du royaume Bamoun : une araignée à pattes velues et deux cloches surmontant un serpent à deux têtes. Il héberge près de 12 500 pièces (attributs du pouvoir royal, masques, armes, pipes, statuettes, instruments de musique, etc.), dont quelques-unes étaient auparavant présentées dans des salles du palais royal, apprend-on. « Il rend compte de la riche créativité multi-centenaire de ce peuple, aussi bien artisanale qu’artistique -dessins Bamouns-, mais aussi des innovations technologiques paysannes à diverses époques : moulins, pressoirs... », a détaillé à l’AFP Armand Nchare, docteur en géographie, spécialisé en patrimoines culturels, et auteur de l’ouvrage « Le rituel Nguon chez les Bamoun du Cameroun ».

« Ce musée est un hommage au riche patrimoine culturel et historique du peuple Bamoun », a déclaré le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt, représentant personnel du chef de l’État à cette cérémonie. Pour le membre du gouvernement, cette inauguration est « un événement historique ». À noter que le musée ouvre ainsi ses portes au lendemain de l’inscription, le 6 décembre 2023, du Nguon en tant qu’ensemble de « rituels de gouvernance » au patrimoine immatériel de l’humanité. Cette reconnaissance fait de ce festival du peuple Bamoun le tout premier élément culturel immatériel camerounais à figurer sur cette Liste de l'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

P.N.N

Paru le lundi, 15 avril 2024 14:51

Hadj 2024 : Paul Biya accorde une nouvelle subvention aux pèlerins musulmans, en hausse de 560 millions FCFA

Comme chaque année depuis 2019, le chef de l’État, Paul Biya (photo), vient d’accorder une nouvelle « subvention d’appoint » aux pèlerins musulmans pour le Hadj 2024. Celle-ci s’élève 1 560 000 000 de FCFA, a annoncé le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, par ailleurs président de la Commission nationale du Hadj, dans un communiqué signé vendredi 12 avril. Cette subvention est en hausse de 560 millions de FCFA par rapport aux années antérieures. Jusqu’ici, elle était d’un milliard de FCFA.

« Ce soutien financier, qui intervient au lendemain de la fin du jeûne du mois de ramadan, permettra de réduire le coût du pèlerinage et de rendre plus agréable le séjour de nos fidèles en Terre sainte », affirme Paul Atanga Nji. Cette subvention devrait ainsi réduire le coût du voyage en Terre sainte de l’islam fixé cette année à 3 267 942 FCFA, en hausse de 33 100 FCFA par rapport à l’année dernière. Le membre du gouvernement assure que cette enveloppe sera « équitablement » répartie, comme en 2023, entre les pèlerins à l’aéroport avant l’embarquement. « Un guichet de banque sera à cet effet ouvert dans chaque aéroport de départ », dit-il.

Cette année, quelque 4 188 fidèles effectueront le voyage pour La Mecque contre 3 165 en 2023, soit une augmentation de 1 023 places entièrement souscrites selon le Minat, ce qui a entraîné de fait la fermeture du guichet unique. Il faut souligner que par le passé, de nombreux problèmes avaient perturbé cette opération, avec notamment des arnaques pratiquées par certains opérateurs qui ont détourné l’argent des pèlerins. Sans oublier les problèmes logistiques liés au transport aérien et à l’hébergement. Pour remédier à ces dysfonctionnements, les autorités ont pris des mesures en vue de mieux organiser tout le circuit. En l’occurrence, le logement des pèlerins à proximité des lieux de prière, l’exclusion des encadreurs « véreux » et l’adoption d’un chronogramme de voyage de 26 jours en Arabie Saoudite. Ces mesures ont eu pour conséquence la « diminution considérable » du nombre de plaintes enregistrées de la part des pèlerins, selon Atanga Nji.

Patricia Ngo Ngouem

Lire aussi:

Hadj 2024 : le prix du voyage à la Mecque connaît une augmentation de 33 000 FCFA hors subvention

Hadj 2023 : Paul Atanga Nji se satisfait de la bonne organisation du pèlerinage à La Mecque depuis 5 ans

Paru le lundi, 15 avril 2024 11:57

Sodecoton : 200 tonnes de coton ravagées par un incendie à l’usine de Maroua

Dans l’après-midi du mardi 9 avril, un incendie s’est déclaré à l’usine de la Société de développement du coton (Sodecoton) à Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord, a-t-on appris. Cet incendie a consumé une cargaison de coton estimée à près de 200 tonnes, selon Mohamadou Bayero Bounou, le directeur général de cette entreprise agro-industrielle qui encadre plus de 200 000 producteurs et dont l’État détient jusqu’ici 59 % du capital social. Mais les dégâts pourraient être plus importants, puisqu’il s’agit d’un bilan provisoire. « L’évaluation précise des dégâts est en cours », a déclaré le DG dans un communiqué rendu public peu de temps après le sinistre. Ce dernier ne précise toutefois pas à combien s’élève le préjudice.

Pour le moment, l’origine de l’incendie n’a pas encore été déterminée. Une enquête a été ouverte pour en déterminer les circonstances. Les autorités locales pensent que ce sinistre peut être lié une conséquence des fortes chaleurs enregistrées actuellement dans la région de l’Extrême-Nord. « Nous sommes en avril à l’Extrême-Nord. À l’heure où je vous parle, nous sommes à 45° à l’ombre, et il y a le vent qui souffle. Ce sont des facteurs qui peuvent aggraver les circonstances, le coton étant un produit inflammable », avance notamment le gouverneur, Midjiyawa Bakari, dans des propos rapportés par le journal Ecomatin.

Ce n’est pas la première fois qu’une cargaison de coton appartenant à la Sodecoton est victime d’un incendie. Un départ de flammes dans la nuit du 3 au 4 avril 2017 dans l’un des magasins du groupe français de logistique Necotrans, dans l’enceinte portuaire de Douala, avait consumé une cargaison de coton estimée à 2 481 tonnes. Le volume de fibres ainsi consumées représentait une valeur financière estimée à un peu plus de 2,3 milliards de FCFA. Cet incendie survenait près de 32 ans après le dernier sinistre du genre subi par le géant agro-industriel des régions septentrionales. En 1985, une cargaison de 6 418 tonnes de coton était partie en fumée après l’incendie qui s’était déclaré dans les entrepôts de la société française Saga, rapportait à l’époque Investir au Cameroun.

P.N.N

Paru le vendredi, 12 avril 2024 03:35

Extrême-Nord : plus de 15 000 déplacés internes depuis le mois de janvier 2024 (OCHA)

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) note dans un récent rapport, une augmentation du nombre de Personnes déplacées internes (PDI) dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Ainsi, ce sont 15 000 PDI recensées entre janvier et février 2024. Cette augmentation est due en grande partie à une série d’incidents de sécurité.

OCHA révèle par exemple que les populations des départements du Mayo-Sava, du Mayo-Tsanaga et du Logone et Chari qui bordent le Nigeria, continuent de faire face à « l’insécurité liée à une intense activité des groupes armés non-étatiques ». Il s’agit notamment des groupes armés liés à la secte Boko Haram qui mènent régulièrement des incursions meurtrières dans ces départements. « Au cours du mois de février, au moins 15 civils ont été tués lors de différents incidents, tandis que 23 autres ont été blessés. Le phénomène d’enlèvement, suivi de demande de rançon, a pris une ampleur particulière dans la zone du bassin du Lac Tchad : au moins 42 personnes ont été enlevées dans le Logone et Chari », rapporte OCHA.

La conséquence de ses incidents est que « au moins 9 133 personnes ont été contraintes de fuir leurs villages, dont 8 129 dans le Mayo[1]Tsanaga, précisément dans les arrondissements de Mokolo et Koza, et 1 004 dans l’arrondissement de Blangoua dans le Logone et Chari », fait savoir l’organisme Onusien.

Le rapport d’OCHA fait également savoir que des affrontements enregistrés au Tchad voisin ont également jetés des populations sur les routes. « Concernant les mouvements transfrontaliers, 238 ménages (2 285 personnes) en provenance de la localité de Gamal, au Tchad, se sont déplacés vers le village Mariam, dans l’arrondissement de Logone Birni (Logone et Chari) entre le 20 et 22 février 2024. Ces personnes se seraient déplacées à la suite d’un litige foncier dans leur pays », peut-on lire dans le document.

L.A.

Paru le jeudi, 11 avril 2024 14:21

Handball féminin : les dessous de la non-participation du Cameroun au tournoi de qualification olympique en Hongrie

L’équipe nationale de handball féminin du Cameroun devait participer au tournoi de qualification olympique à partir de ce jeudi 11 avril à Debrecen, en Hongrie. Mais les Lionnes indomptables n’ont pas obtenu les documents administratifs pour s’envoler pour ce pays d’Europe. Ce, « malgré tous les efforts déployés par la Fédération hongroise de handball, la Fédération internationale de handball (IHF, sigle en anglais), le ministère hongrois des Affaires étrangères et l’ambassade d’Allemagne à Yaoundé au Cameroun au cours des dernières semaines », indique l’IHF dans un communiqué publié mardi 9 avril sur son site Internet.

La Fédération camerounaise de handball (Fecahand) a confirmé ce mercredi 10 avril la non-participation du Cameroun à ce tournoi, malgré toutes les démarches entreprises. « La Fecahand avait initialement introduit une demande de rendez-vous auprès du consulat d’Allemagne chargé de traiter les formalités de visa. Cependant, face à l’absence de réaction de cette chancellerie, nous avons sollicité l’intervention de l’IHF et le président de la Confédération africaine de handball (CAHB). Grâce à ces démarches, un rendez-vous nous a été accordé pour lundi dernier. Nous y avons répondu, mais malheureusement, la délégation a été éconduite du consulat sans même examiner nos dossiers, sous le prétexte que nous ne disposons pas d’attestation d’assurance alors que le porteur était à l'extérieur pour les mettre à notre disposition », explique le président de la Fecahand, Abba Oumaté, dans un communiqué.

Il poursuit : « Nous avons alors fait appel à l’intervention de l’État, qui a réussi à obtenir un autre rendez-vous. Cependant, le temps perdu rendait difficile à notre équipe d’arriver à temps sur le lieu de la compétition, ce qui a conduit à notre retrait au détriment de la Grande-Bretagne », dit-il. Il soutient que cette « situation regrettable » intervient alors que le ministère des Sports et de l’Éducation physique (Minsep) avait pris toutes les dispositions pour assurer une bonne participation de la sélection nationale, à savoir « validation de notre participation, le budget nécessaire validé dans les délais et une lettre de recommandation auprès de la chancellerie » mise à la disposition de la fédération par le patron des sports.

Les Lionnes, qui sont vice-championnes d’Afrique en titre, devaient lancer la compétition ce jour face à la Hongrie. Avant d’enchaîner vendredi contre le Japon, puis dimanche contre la Suède. Mais faute de visa, les joueuses camerounaises se voient ainsi privées d’une chance de participer aux prochains Jeux olympiques (JO) prévus du 26 juillet au 11 août prochain à Paris, en France. Conformément au règlement international, l’IHF annonce avoir attribué la place du Cameroun à une autre équipe africaine, mais affirme que toutes les équipes qu’elle a contactées, ainsi que la CAHB, n’ont pas pu confirmer leur participation faute de temps pour les préparatifs et les voyages.

Dans le respect de ses règlements, l’instance faîtière du handball international a décidé d’attribuer cette place à l’équipe féminine de Grande-Bretagne, guidée par sa stratégie de développement de la discipline. « La Grande-Bretagne fait partie du projet des nouveaux marchés de l’IHF et souhaite y participer, tout en étant en mesure d’arriver dans des délais très brefs en Hongrie », explique l’instance. Ainsi, la Grande-Bretagne remplacera le Cameroun dans toutes les rencontres, sans autre modification du calendrier des matches. À noter que les deux premières nations de chaque tournoi qualificatif olympique sont qualifiées pour le tournoi olympique féminin des JO de 2024.

Patricia Ngo Ngouem

Paru le jeudi, 11 avril 2024 06:51

Elite One : Coton et Yosa tiennent la corde pour le titre de champion de la saison

La compétition des play-offs up, à Douala, tire vers la fin. Encore deux journées et le champion de la saison sera connu. Pour le moment, Young Sports Academy (Yosa) de Bamenda occupe la première place avec un total de 10 points. C’est d’ailleurs la grande surprise de ces play-offs up. Une performance que le club doit en grande partie à son capitaine John Bosco Nchindo. L’attaquant de Yosa, actuel meilleur buteur de la compétition, s’est complètement transcendé. En témoigne Comme ce hat-trick qu’il réussit contre Dynamo de Douala lors de la deuxième journée.

Deux clubs sont dans le dos de Yosa et ne cachent pas leur ambition. Il y a tout d’abord Coton Sport de Garoua, le champion sortant, en quête d’un 19e titre cette saison. Les Cotonculteurs, à un point de Yosa, sont des adversaires coriaces grâce à leur expérience de la compétition. Les Vert et blanc de Garoua ont, pour la plupart, une longue expérience en Elite One. À commencer par Yves Dooh Moukoko, le patron de la défense et capitaine de la sélection nationale A’, constituée de joueurs locaux. Il est passé par Eding de la Lekié et a même porté le brassard de Canon de Yaoundé l’année dernière.

Comme Coton, Victoria United (Opopo) a aussi 9 points au compteur. Cette équipe est créditée d’avoir le meilleur style de jeu de l’Elite One. Avec Nathan Douala (photo) comme métronome au milieu de terrain assisté de Palai Mba Manjie, le capitaine du club. Opopo peut aussi compter sur l’efficacité de Richmond Nji devant les buts adverses.

Lanterne rouge

Pour terminer, Colombe du Dja-et-Lobo n’a pas encore abdiqué. Avec 8 points, le meilleur club de la région du Sud espère gagner cette année. Car voilà maintenant trois ans que ce club est à la recherche d’un titre de champion. Malgré un mauvais début de saison, Colombe a su se ressaisir en gagnant une place aux play-offs up avec le recrutement du coach Richard Towa de retour d’une expérience en Asie.

À l’opposé, Canon Sportif de Yaoundé et Dynamo de Douala, qui ont carburé pendant la première phase du championnat, sont aux abonnés absents dans ces play-offs up. Canon, dernier de la compétition avec 2 points, paie les mauvais choix de l’encadrement technique, selon plusieurs observateurs. Dynamo, avant-dernier devant la lanterne rouge Canon, a quant à lui perdu son efficacité depuis le départ de Léonel Ateba, sélectionné par Rigobert Song pour la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d'Ivoire. Après cette compétition continentale, l’attaquant camerounais s’est engagé pour le USM Alger (Algérie) où il ne passe pas inaperçu.

Michel Ange Nga

Paru le jeudi, 11 avril 2024 06:20

Lutte contre le désordre urbain : le préfet du Mfoundi passe à la répression, déjà une centaine de motos saisies

Selon la télévision publique, une centaine de mototaxis ont été saisies et conduites à la fourrière municipale ce mercredi 10 avril à Yaoundé, dans le cadre d’une opération pilotée par le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent. « L’opération que nous menons aujourd’hui rentre dans le prolongement de la lutte contre le désordre urbain. Nous avions, en son temps, sensibilisé et-resensibilisé. On ne voulait plus voir les motos dans le périmètre urbain. Malheureusement, le phénomène persiste », a déclaré l’autorité administrative à la CRTV.

Il faut dire que malgré l’interdiction de circulation des motocycles à titre onéreux, notamment dans le centre urbain de Yaoundé, la mesure est loin d’être respectée par les conducteurs d’engin à deux roues. En effet, de nombreuses mototaxis continuent à sillonner le centre urbain, alors que leur circulation n’est tolérée que dans la périphérie de la ville pour la desserte des zones enclavées. Le préfet dit toute sa détermination à assainir le secteur, alors que des mesures similaires prises jusqu’ici par les autorités locales peinent à réguler cette activité.

Selon Emmanuel Mariel Djikdent, l’opération lancée ce mercredi n’est pas ponctuelle. « Elle va durer dans le temps », dit-il. Il précise que l’activité de mototaxi n’est pas interdite à Yaoundé, juste dans certaines zones, notamment dans le centre urbain comme le dispose l’arrêté conjoint signé en 2012 entre le préfet Mfoundi et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY). Ce texte délimite en effet les zones d’activités des mototaxis et fixe leurs conditions et modalités d’exploitation sur l’aire territoriale de la ville de Yaoundé.

P.N.N

Lire aussi:

Assainissement des mototaxis : les syndicalistes obtiennent un moratoire informel de deux mois pour se conformer

Paru le jeudi, 11 avril 2024 05:52

Yaoundé : la Communauté urbaine en croisade contre l’affichage publicitaire frauduleux

La Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) lance une « grande » campagne d’enlèvement des dispositifs d’affichage publicitaire installés de manière illégale dans la ville. L’opération, initialement prévue pour démarrer le 5 avril, sera finalement lancée ce mercredi 10 avril et va durer six semaines, a déclaré à SBBC Junior Daniel Mbilongo, directeur de l’agence de suivi de la publicité auprès de la CUY. « La Communauté urbaine est l’autorité compétente pour autoriser l’affichage publicitaire. Pourtant, certaines entreprises optent pour l’affichage frauduleux depuis des années », dit-il.

Cette campagne cible l’affichage non autorisé et donc, non payé à l’autorité compétente, ajoute M. Mbilongo. Il indexe aussi bien les PME locales que les multinationales qui, déplore-t-il, continuent d’agir délibérément en marge de la réglementation en vigueur. En effet, dans la course à qui va toucher le maximum de personnes, les agences publicitaires n’hésitent pas à implanter des panneaux publicitaires sur les axes routiers où le trafic est dense, même en violation de la réglementation en vigueur.

De même, il n’est pas rare de voir dans la ville de vieilles banderoles et enseignes qui surplombent les routes, ou des annonces placardées de manière anarchique sur les lampadaires, poteaux électriques, murs et autres espaces publics au centre-ville et dans les quartiers. Une situation qui perdure depuis bien trop longtemps, selon la CUY qui a décidé de mettre fin au désordre dans ce secteur. Surtout que ces dispositifs publicitaires implantés illégalement nuisent non seulement à l’esthétique de la capitale, mais causent également un manque à gagner à la mairie de la ville du fait de la perte des recettes publicitaires. L’on apprend ainsi que la CUY réclame près de quatre milliards de FCFA aux entreprises qui pratiquent l’affichage non autorisé.

P.N.N

Paru le mercredi, 10 avril 2024 05:25

Enseignement supérieur : Paul Biya nomme de nouveaux recteurs dans les universités de Yaoundé, Soa et Bertoua

Depuis la nomination d'Adolphe Minkoa She, le 18 janvier dernier, au Conseil constitutionnel, la communauté universitaire attendait avec impatience que le président Paul Biya lui trouve un remplaçant à la tête de l’université de Yaoundé II-Soa. C’est désormais chose faite avec la nomination, ce 9 avril, de Richard Laurent Omgba. Ce professeur de littérature générale et comparée était jusqu’à sa nomination directeur du développement de l’enseignement supérieur au ministère de l’Enseignement supérieur (Minsup).

Paul Biya a aussi nommé Remy Magloire Etoua à la tête de l’université de Yaoundé I. Ce mathématicien n’est pas inconnu du grand public : en juin 2022, c’est à lui que le président de la République confie la mission de diriger l’université de Bertoua sortie des fonts baptismaux la même année. Il est plus que jamais sous les feux de la rampe puisqu’il prend la tête de la principale université du pays. Il remplace à ce poste Aurélien Sosso, 69 ans, qui a passé 11 ans comme recteur de l’université de Yaoundé I.

Pour remplacer Remy Magloire Etoua à Bertoua, Paul Biya a porté son choix sur Dieudonné Emmanuel Pegnyemb. Ce spécialiste en chimie organique était jusqu’à sa nomination le directeur des accréditations universitaires et de la qualité au Minsup.

Michel Ange Nga

Paru le mercredi, 10 avril 2024 05:22

Please publish modules in offcanvas position.