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Extrême-Nord : ce que l’on sait sur le soldat du BIR qui a poignardé un enseignant à mort

Extrême-Nord : ce que l’on sait sur le soldat du BIR qui a poignardé un enseignant à mort

Paru le mercredi, 01 mars 2023 02:28

Le ministère de la Défense est revenu ce jour dans un communiqué sur le drame survenu hier 27 février à Moussourtouk, dans la région de l’Extrême-Nord. D’après le capitaine de vaisseau Cyrille Atonfack qui signe ce communiqué, quatre soldats ont été impliqués dans une rixe qui a débouché sur la mort d’un civil, enseignant au Lycée bilingue de Kaele.

Les quatre éléments permissionnaires, dont des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR) se sont arrêtés dans un débit de boisson de Moussourtouk. « Ils y ont été rejoints par deux autres clients dont le nommé Ayang Kolfoung Etienne (photo…). L’enseignant aurait reconnu l’un des militaires, le soldat de 2e classe Woulkam Baïbaï en service au 5e BIR avec qui il aurait eu quelques antécédents par le passé », raconte le capitaine de vaisseau Atonfack.

Une violente rixe va s’en suivre entre les deux hommes déjà éméchés, rapporte le communiqué, qui indique que « malheureusement, elle s’est soldée par la mort de l’enseignant ayant reçu un coup de poignard du soldat ».

Une autre source de sécurité fait savoir que l’enseignant a fait escale avec son conducteur de moto dans ladite buvette pour s’abreuver avant de reprendre la route pour Maroua. C’est au cours de cette escale qu’une rixe est provoquée par l’un des militaires. La victime va s’excuser et choisir de reprendre la route.  Ayang Kolfoung Étienne sera rattrapé à l’extérieur du bar et poignardé à la poitrine. Trois militaires prendront fuite pendant que le dernier est maintenu par l’ami du professeur qui a alerté le village.

Comme mesure immédiate prise par l’armée à la suite de cet incident tragique, le communiqué fait savoir que le soldat Woulkam Baïbaï a été « interpelé, désarmé, démobilisé, sorti de la zone manu militari et mis aux arrêts à la compagnie de gendarmerie de Kaele ». Ses trois camarades quant à eux « sont en cours d’exploitation approfondie à la Brigade territoriale de gendarmerie de Moutourwa ». Une enquête a par ailleurs été ouverte, fait savoir le ministère de la Défense.

L.A. 

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