Le 30 août dernier, la plateforme de concertation permanente des acteurs locaux de Elections Cameroon (Elecam) a vu le jour dans la région de l’Adamaoua. Le jour d’après, c’était au tour de la région du Sud. Il est prévu que ces cadres de dialogue soient installés dans toutes les 10 régions du pays dans le but de travailler à augmenter la taille du fichier électoral. « Comparé à la population, les inscriptions sont encore faibles », confie une source interne à Elecam.
En juin 2022, le nombre d’inscrits était de 7,1 millions de personnes, selon des chiffres fournis par le Conseil électoral de Elecam. Pas de doute que ce nombre de personnes inscrites est encore faible, comme le fait savoir notre source. Pour preuve, à la même date, le Bureau central de recherche et des études de la population (Bucrep) estimait la taille de la population camerounaise à plus de 26 millions d’habitants. Les mêmes estimations mentionnent que plus de 12 millions de Camerounais sont en âge de voter.
Elecam est donc décidé à convaincre les non-inscrits à se faire enregistrer. Pour y arriver, l’organisme chargé de l’organisation des élections a donc choisi d’accentuer la collaboration avec tous ses partenaires : les partis politiques, la société civile, les autorités administratives, etc. Ces concertations se font au niveau communal, régional et pour terminer national. La priorité d’Elecam est de faire inscrire le maximum de jeunes. Mais aussi les femmes, les personnes handicapées et vulnérables avec l’aide de tous ses partenaires.
Michel Ange Nga