Pour la commémoration de la 35e Journée mondiale de lutte contre le Sida, ce 1er décembre 2022, la première dame camerounaise, Chantal Biya (photo) a adressé un message d’espoir à la communauté internationale. Celle qui a fondé en 2002 l’ONG internationale Synergies africaines contre le Sida et les souffrances s’est dite préoccupée par la stigmatisation, la discrimination et les violences de toutes natures dont sont victimes les femmes et les jeunes filles.
« L’urgence de la situation commande une mobilisation soutenue de la chaîne des acteurs et des actions déterminantes, notamment en matière de protection des droits humains des personnes les plus vulnérables : femmes et jeunes filles en particulier », écrit Chantal Biya.
Ce plaidoyer de la première dame camerounaise épouse l’esprit de la commémoration de cette année. Cette journée initiée par le Programme commun des Nations unies sur le VIH-Sida (Onusida) en 1988 a pour slogan cette année « Egalité maintenant ». Pour l’Onusida, c’est l’occasion de mettre en évidence les inégalités particulières auxquelles sont confrontées les personnes vulnérables. Mais il est aussi question d’encourager les actions nécessaires pour y remédier.
Pas étonnant que Chantal Biya se soit engagée à faire des propositions en faveur des femmes et des jeunes filles concernées par le Sida : « nous devons résolument nous engager aujourd’hui à intensifier toutes les actions utiles et nécessaires susceptibles de favoriser l’éducation des jeunes filles et l’autonomisation des femmes ».
Synergies africaines est une organisation non gouvernementale qui regroupe actuellement 30 premières dames d’Afrique. Elles ont fait le choix de contribuer à l’amélioration de la santé et du bien-être des populations africaines. Cette ONG mène dans cette optique un combat acharné contre la pandémie du Sida.
Michel Ange Nga
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