La Journée internationale de la femme (Jif) se célèbre le 8 mars prochain. Au Cameroun, cette 38e édition est placée sous le thème : « Pour un monde digital inclusif, innovation et technologie pour l’égalité des sexes ». Une occasion pour le gouvernement de mettre en avant sa politique numérique en faveur des femmes.
Dans un document que le ministère de la Promotion de la femme et de la famille a préparé pour justifier ce thème, le gouvernement liste les programmes et projets en cours pour permettre à la femme de prendre en main les technologies de l’information et de la communication (TIC). Il s’agit notamment des projets et programmes visant à réduire la fracture numérique du genre, le projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun, la promotion de la culture numérique, la vulgarisation des TIC, l’élaboration des programmes visant à inciter les femmes et les jeunes filles à s’intéresser au numérique.
Dans ce registre, ce ministère, dirigé par Marie Thérèse Abena Ondoa (photo), met en avant le soutien aux startups digitales féminines, la lutte contre le cyberharcèlement des jeunes filles, le projet de charte nationale de protection des enfants en ligne ; ou encore « la création des Centres de promotion de la femme et de la Famille (CPFF) sur l’ensemble du territoire national, qui capacitent les femmes et les filles en entrepreneuriat, montage et gestion de projets, avec un accent particulier sur les TIC ».
Le ministère de la Promotion de la femme et de la famille vante aussi l’arrimage des femmes à l’économie numérique par la mise en place progressive de « maisons digitales » dans les CPFF, l’octroi de subvention et du matériel agropastoral aux femmes vivant en milieu rural et leur formation aux techniques modernes de production, de transformation et d’empaquetage de leurs produits.
À cela, il faut ajouter le projet de fibre optique backbone Afrique centrale qui a une sous-composante « appui à l’autonomisation de la femme » et la formation des femmes et des filles à l’usage des TIC à l’Institut africain d’informatique.
En somme, défend le ministère de la Promotion de la femme et de la famille, « il s’agit d’une part d’assurer le plein et égal accès de tous au numérique, et d’autre part, de mettre l’innovation et les technologies du numérique au service de l’autonomisation des femmes et des filles ».
L.A.
