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Recrudescence du trafic d’ossements humains dans le Noun

Recrudescence du trafic d’ossements humains dans le Noun

Paru le mardi, 02 juin 2020 12:59

Le trafic d’ossements humains est en train de gagner du terrain dans le département du Noun, dans la région de l’Ouest. Selon nos informations, plusieurs personnes ont récemment été arrêtées dans cette partie du pays pour leur implication dans cette activité illégale.

L’arrestation la plus récente a eu lieu le 20 mai dernier à Foumbot, chef-lieu du Noun. Ce jour-là, les gendarmes ont mis la main sur trois personnes en possession d’un sac renfermant un squelette humain entier avec quelques morceaux de chair et de poils séchés.

Des sources proches du dossier indiquent que ces restes humains sont ceux d’une femme décédée il y a 6 mois, et dont le cadavre a été déterré dans une localité située à environ 35 kilomètres de Foumbot où elle a été inhumée.

Les présumés trafiquants ont été interpellés alors qu’ils essayaient de vendre leur colis macabre. Ce, pour un montant de 30 millions de francs CFA. L’opération ayant conduit à leur arrestation a été menée par la brigade de gendarmerie de Foumbot avec l’assistance technique de la Laga, une ONG internationale qui milite pour l’application de la loi faunique.

« Nous étions en train d’enquêter sur un trafic d’espèces fauniques lorsque nous sommes tombés sur eux », indique-t-on au sein de cet organisme. Une enquête plus approfondie de la gendarmerie de Foumbot a conduit à l’arrestation, le 23 mai dernier, d’une femme à Baigom, près de Foumbot, apprend-on. C’est cette dernière qui gardait ledit squelette. 

Les enquêtes préliminaires montrent qu’il s’agit d’un réseau de trafiquants d’ossements humains. « L’un des trafiquants du réseau était un trafiquant d’espèces sauvages qui s’occupe désormais du trafic d’ossements humains. Ils ont des contacts principalement au Gabon et opèrent sous un réseau. Certains déterreraient les cadavres de leurs tombes tandis que d’autres s’attaqueraient au trafic de leurs activités illégales », expliquent des sources à la Laga.

En janvier dernier, un gang de quatre trafiquants d’ossements humains présumés a été arrêté à Koutaba. Ils avaient profané une tombe pour la somme de 10 millions de francs CFA. Les ossements humains seraient utilisés pour des pratiques mystiques ou la fabrication de médicaments traditionnels. 

P.N.N

Dernière modification le mardi, 02 juin 2020 15:37

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