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44 milliards FCFA de la Banque mondiale pour l’autonomisation des femmes au Cameroun

44 milliards FCFA de la Banque mondiale pour l’autonomisation des femmes au Cameroun

Paru le mardi, 02 juin 2020 14:27

La Banque mondiale (BM) a débloqué la somme de 376 millions de dollars (plus de 221 milliards de FCFA) au titre du quatrième financement additionnel du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD, acronyme en anglais).

La phase 2 dudit projet permettra « d’intensifier les activités en cours en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie et au Tchad et de les étendre à deux nouveaux pays : le Cameroun et la Guinée », indique l’institution financière dans un communiqué publié le 29 mai dernier sur son site Internet.

Le Cameroun bénéficie ainsi d’un financement de 75 millions de dollars, soit un peu plus de 44 milliards de francs CFA, pour la mise en œuvre de cette initiative. « L’ambition du Cameroun à l’horizon 2035 mise sur une population en bonne santé et instruite pour concrétiser l’énorme potentiel du pays au service d’une prospérité partagée »affirme Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le pays

Toutefois, « en raison des mariages d’enfants, des grossesses précoces et fréquentes et des abandons scolaires prématurés, les filles, de même que leurs futurs enfants, sont exposés à un risque accru de problèmes de santé et une diminution importante de leur accès à l’éducation et de leurs perspectives de revenus à l’âge adulte », ajoute-t-il.

Aussi, le SWEDD 2 agira comme un levier d’autonomisation des filles et de renforcement du capital humain. Il se focalisera dans un premier temps sur les régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua, où environ 700 000 filles âgées de 10 à 19 ans sont exposées à ces risques, apprend-on.

De manière générale, explique la BM, ce projet continuera à investir dans des activités qui ciblent les adolescentes et leurs communautés, afin d’améliorer les compétences psychosociales et les connaissances des jeunes filles en matière de santé sexuelle et reproductive, de les maintenir à l’école et d’élargir leurs perspectives économiques.

Il s’agira également de créer un environnement favorable à l’autonomisation sociale et économique des filles en conjuguant les lois et normes réglementaires, religieuses et coutumières, en insistant notamment sur la prévention et une meilleure réponse aux violences à l’égard des femmes.

« La situation de la femme camerounaise s’est considérablement améliorée, même si d’indéniables disparités restent perceptibles, dues à des préjugés sexistes séculaires et certaines survivances socioculturelles inappropriées », s’exprimait la ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, à l’occasion de la Journée internationale de la femme (JIF) l’année dernière.

De nombreux programmes et projets sont mis en œuvre dans le pays notamment pour réduire la pénibilité du travail des femmes, faciliter et massifier leur accès aux opportunités économiques.

P.N.N

Dernière modification le mardi, 02 juin 2020 14:28

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