Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Plus de 500 000 cartes nationales d’identité abandonnées dans les services de la police

Plus de 500 000 cartes nationales d’identité abandonnées dans les services de la police

Paru le jeudi, 02 septembre 2021 16:47

La Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) a révélé ce jour que plus de 500 000 Cartes nationales d’identité (CNI) étaient en souffrance dans les commissariats de police du Cameroun. Plus de 200 000 de ces cartes d’identité ont été produites par le nouveau système, fait savoir la DGSN

Le commissariat du 10ème arrondissement, au quartier Bastos de Yaoundé, a par exemple plus de 6000 CNI en attente de leurs propriétaires. Parmi celles-ci, 3400 de l’ancien format dont 2000 déjà périmées, 2698 produites par le nouveau système, informent des responsables de la police nationale au cours d’une visite presse organisée au nouveau Centre national de production des passeports, à Yaoundé.

Il est à noter que cette sortie de presse intervient alors que la police nationale a cristallisé les critiques depuis quelques mois. En effet, dès janvier, un mouvement lancé par une cadre du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sous le slogan « Je veux ma CNI », embrasse les réseaux sociaux. Une exaspération sociale face à la difficulté rencontrée par plusieurs Camerounais à rentrer en possession de cet important document.

Pour justifier les retards, qui pouvaient aller jusqu’à un an, la Police nationale a d’abord accusé les détenteurs de fausses ou de double identité, qui seraient au moins 3 millions. En plus de cela, Dominique Baya, secrétaire général de la DGSN avait justifié que plus de 245 000 cartes étaient déjà produites, mais non retirées par leurs propriétaires.

Malgré les dénégations, la DGSN a entrepris de moderniser son outil de production et de distribution des CNI.

Les CNI ne sont pas les seules à être abandonnées. La DGSN indique que près de 1300 passeports, produits sous le nouveau système en vigueur depuis le 1er juillet attendent également leur propriétaire.

Après avoir connu des retards dans la production et la distribution des passeports, la police nationale a d’abord, dès juin dernier, procédé à une augmentation du droit de timbre, en application d’une ordonnance sur le budget 2021 de l’Etat. L’établissement du passeport est ainsi passé de 75 000 à 110 000 Fcfa et devait désormais être délivré en 48h.

L.A. 

Lire aussi: Identification : près de 1300 passeports biométriques en attente de leurs titulaires

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.