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Éducation : 24 salles de classe pour les réfugiés centrafricains de Gado-Badzéré à l’Est du Cameroun

Éducation : 24 salles de classe pour les réfugiés centrafricains de Gado-Badzéré à l’Est du Cameroun

Paru le vendredi, 02 octobre 2020 11:34

La rentrée scolaire du 5 octobre prochain s’annonce sous de meilleurs auspices à Gado-Badzéré, dans l’arrondissement de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun. Dans cette localité qui abrite l’un des plus importants camps de réfugiés centrafricains (près de 25 500 personnes) au Cameroun, l’école primaire publique vient d’être équipée de 24 salles de classe.

Il s’agit de la première phase d’un projet de construction de 36 salles de classe, initié par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) sur financement de Global Partnership for Education (GPE) dans ce village situé à 40 km de la ville de Garoua-Boulaï. L’objectif est de renforcer les capacités d’accueil des écoles publiques autour des six sites de réfugiés et de mettre en place les conditions d’apprentissage inclusives et protectrices pour les filles et garçons inscrits dans ces écoles.

Ces infrastructures tombent à point nommé pour cette communauté éducative de Gado-Badzéré. En effet l’École publique de cette localité ne disposait que de quatre salles de classe pour accueillir environ 1200 élèves. « L’année scolaire dernière, nous comptions en moyenne 300 élèves par salle de classe à cause du nombre important d’enfants en âge de scolarisation dans le camp des réfugiés », révèle Jean Batouré, directeur de ladite école.

Covid-19

Pour cette rentrée scolaire marquée par la pandémie du Covid-19, cet investissement permet de résoudre deux problèmes : le respect scrupuleux des mesures de distanciation physique et la scolarisation des milliers de réfugiés centrafricains installés dans les camps de cette localité.

Dans cette localité, l’Unicef consacre plus de 20% de ses dépenses annuelles à l’éducation et accorde une attention particulière à la jeune fille. Les résultats de cette initiative sont palpables « Plus de 5000 enfants de Gado-Badzéré et réfugiés centrafricains confondus qui parlent déjà français et anglais grâce au système éducatif camerounais. Pourtant, à leur arrivée, nombreux parlaient seulement le Sango ou le Foufouldé. Et lorsque vous regardez les statistiques dans nos écoles, vous-vous rendrez compte que les enfants réfugiés sont très brillants », confie Eric Zeibe Kobobe, commis à l’éducation du projet à Adra, une Agence adventiste d’aide et développement qui travaille en partenariat avec l’Unicef.

Mais le village reste confronté au déficit d’enseignants, surtout pour les établissements scolaires d’enseignement secondaire. « En plus des réfugiés, nous avons nos propres enfants. Grâce à cet apport de l’Unicef, nos enfants seront mieux scolarisés. Mais, il se pose un problème d’enseignants, car ceux affectés ici repartent directement », explique le représentant des jeunes de Gado-Badzéré, Ruben Ngombea.

BE

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