La mort de Jacqueline Koung à Bessiké a été confirmée ce 2 juin par la télévision gouvernementale CRTV. L’ancienne ministre s’est éteinte des suites de maladie à l’hôpital de la Caisse, à Yaoundé, où elle était internée. Dans sa résidence du quartier Santa Barbara, la famille recevait proches et connaissance de l’ancienne commis d’État.

Économiste, spécialisée dans la banque et la finance, Jacqueline Koung à Bessiké marque l’histoire en devenant, en 1995, la première femme secrétaire générale de ministère. Elle occupe cette fonction au ministère du Tourisme. Cette originaire du département du Mbam et Inoubou (région du Centre) occupera ensuite le même poste au ministère de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, puis au ministère de la Condition féminine. C’est en 2011 qu’elle devient ministre des Domaines, du Cadastre, et des Affaires. Elle y sera jusqu’en janvier 2019, après avoir été reconduite en octobre 2015.

Après sa sortie du gouvernement, la presse locale l’annonce plusieurs auditionnée par les enquêteurs du Tribunal criminel spécial et il y a quelques jours, des journaux révèlent que le président de la République a commandité un audit des transactions foncières passées entre 2016 et 2021.

Autrement dit, une revue de quatre années de son magistère et des deux premières années de son successeur, Henri Eyebe Ayissi. Jacqueline Koung à Bessiké était par ailleurs deuxième vice-présidente nationale de l’Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (OFRDPC), le parti au pouvoir.

L.A.