Les rendements de certaines cultures pourraient baisser sous l’effet de la hausse des températures et des variations dans le régime des précipitations au cours de la période du 1er au 10 août prochain, alerte l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc). Cette situation aura notamment des incidences sur la culture du maïs, une céréale très consommée dans la partie septentrionale du pays, notamment en période de soudure.
« Durant cette période, il y a un risque élevé d’enregistrer des cas de dégradation et de destruction des champs de maïs dans de nombreuses localités situées dans la zone soudano-sahélienne, notamment la région de l’Extrême-Nord, suite aux attaques de chenilles légionnaires », affirme l’institution. Selon l’Onacc, cette décade sera « fortement » marquée par des « situations de canicule » dans de nombreuses localités dans les régions de l’Extrême-Nord et du Nord, suite aux températures maximales qui resteront très élevées (entre 30° et 35 °C).
Or, la hausse des températures dans ces régions pourrait bientôt constituer un stress pour la plante et faire ainsi baisser assez notablement les rendements. La période du 1er au 10 août 2022 sera également marquée par « un risque de diminution des températures minimales avec des nuits froides » dans les deux régions susmentionnées, ainsi que dans celles de l’Adamaoua, de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Centre, de l’Est et du Sud.
L’Onacc prévoit aussi « une importante diminution » des quantités des précipitations sur l’ensemble du territoire national. Celles-ci seront inférieures à celles observées dans le pays durant la décade du 21 au 30 juillet dernier, précise l’institution. Ces variations climatiques vont entraîner « une dégradation de la qualité de la production des arachides et des tubercules (manioc, macabo, taro…) dans de nombreuses localités des régions du Littoral, du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Nord-Ouest, suite à la saturation des sols en eau », apprend-on.
P.N.N
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