L’Union européenne (UE) a annoncé, fin décembre, avoir débloqué 150 000 euros (près de 100 millions de FCFA) d’aide humanitaire supplémentaire pour faire face aux épidémies de choléra et de variole du singe au Cameroun. « Ces fonds permettront de mener une campagne de santé publique et de distribution d’eau et articles d’hygiène aux familles les plus vulnérables », indique la délégation de l’UE au Cameroun sur ses pages sur les réseaux sociaux.
Pour faire face aux épidémies de choléra et de variole du singe au ??, l’#UE vient d’augmenter son aide humanitaire.
— L'Union européenne au Cameroun (@UEauCameroun) December 22, 2022
Elle a débloqué près de 100 millions FCFA supplémentaires pour venir en aide aux familles vulnérables et aux populations les plus affectées par ces épidémies. pic.twitter.com/PZKVZeIGCo
Lors du dernier conseil de cabinet de l’année 2022 le 29 décembre, le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, a affirmé que ces deux maladies sont « sous contrôle » dans le pays. Selon les statistiques présentées par le membre du gouvernement à cet effet, 15 085 cas de choléra ont été notifiés dans le pays depuis la résurgence de l’épidémie en octobre 2021, dont 299 décès à la date du 27 décembre 2022. Trois régions sont actuellement actives : le Centre, le Littoral et l’Extrême-Nord, a-t-il dit.
« Nous avons une baisse de données en termes de contaminations en ce qui concerne le choléra, mais nous avons une flambée de choléra chez une population de sableurs à Ntui. Même jusque-là, cette situation, également, est sous contrôle. Il n’y a aucune inquiétude à se faire », a déclaré Manaouda Malachie à la radio publique, à l’issue du conseil de cabinet. Il a par ailleurs indiqué qu’une nouvelle campagne de vaccination est en cours de préparation dans certaines localités.
S’agissant de la variole du singe qui se manifeste depuis le début de l’année 2022, il ressort qu’à la date du 28 décembre, 113 cas suspects ont été signalés, dont 18 confirmés et 3 décès. Au total, quatre régions sont touchées par cette maladie. Il s’agit du Centre, du Nord-Ouest, du Sud et du Sud-Ouest. Le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a instruit le Minsanté de « maintenir les équipes en alerte, en vue de parer efficacement à toute éventuelle résurgence des épidémies ambiantes ».
P.N.N
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