Une semaine après l’annonce d’un recrutement suivi d’une formation de 930 auditeurs stagiaires en administration régionale, Jacques Fame Ndongo sort de sa réserve pour indiquer que le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) n’est pas partenaire de ce projet. Cette clarification est donnée dans un communiqué qu’il signe ce 4 février. Dans ce document justement, Jacques Fame Ndongo s’étonne du choix de l’Institut panafricain d’administration et de décentralisation (Ipad) pour assurer l’appui technique de cette formation.
« L’Institut panafricain d’administration et de décentralisation (Ipad) est un institut privé d’enseignement supérieur habilité à préparer les candidats aux examens de BTS dans les filières de carrières juridiques et commerce-vente », écrit Jacques Fame Ndongo. Qui ajoute : « il est à souligner que l’Institut panafricain d’administration et de décentralisation en dehors de la préparation des étudiants au BTS ne bénéficie pas d’une habilitation à effectuer des formations continues dans le système LMD ».
C’est un nouveau camouflet pour ce projet de formation. Il y a quelques jours, Gilbert Tsimi Evouna, le président du Conseil régional du Centre, s’est déjugé après avoir donné sa caution pour ce recrutement en parlant de « manipulation orchestrée par des individus mal intentionnés et destinée à exploiter la naïveté des jeunes en quête d’emploi ». Un acte qui a sérieusement entamé la crédibilité de ce projet porté par le Conseil camerounais des élus parlementaires et territoriaux (Concept), une structure qui regroupe à la fois les parlementaires et leurs suppléants, les élus des régions et des communes.
La sortie cette fois de Jacques Fame Ndongo ne laisse aucune chance à ce projet, du moins dans sa forme actuelle. Pour l’instant, Concept n’a pas réagi au communiqué du Minesup.
Michel Ange Nga
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