Le président de la République a choisi Remy Magloire Etoua, Jean Bosco Etoa Etoa et Boubakari Oumarou pour diriger les trois universités d’État qu’il a créées en janvier dernier dans les villes de Bertoua, Ebolowa et Garoua. Le décret qui nomme ces trois nouveaux recteurs a été signé hier, dans la soirée.
Remy Magloire Etoua, professeur, est désormais le recteur de l’université de Bertoua, dans la région de l’Est. Ce mathématicien, qui a soutenu une thèse à l’Université de Montréal au Canada, était avant sa nomination le directeur de l’École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (ENSPY). Avant, il a été sous-directeur de la diplomation et de l’authentification au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup).
Le tout premier recteur de l’université d’Ebolowa, région du Sud, est Jean Bosco Etoa Etoa, maître de conférences. Il a étudié la programmation mathématique à l’université Paris VI-Pierre et Marie Curie, en France. Il débute sa carrière comme enseignant à la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université de Yaoundé II-Soa.
Au moment de sa nomination, il était conseiller technique et chef de la division de l’éducation, de l’enseignement et de la recherche dans les services du Premier ministre. À ce titre, il était chargé de l’analyse et du suivi de l’application de la politique du gouvernement dans les domaines de l’éducation de base, des enseignements secondaires, de la formation professionnelle de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
Boubakari Oumarou, maître de conférences, prend quant à lui les rênes de l’université de Garoua, région du Nord. Ce diplômé de l’Université Paris V René-Descartes, en France, débute sa carrière comme chargé de cours à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Ngaoundéré, région de l’Adamaoua.
Dans le monde de la recherche, il s’est fait connaître pour son travail sur les problématiques du droit humanitaire en Afrique et de la défense des droits des réfugiés. Il était cadre dans les services du Premier ministre au moment de sa nomination.
Ces trois nouvelles universités doivent, en principe, ouvrir leurs portes aux étudiants dès la prochaine rentrée académique.
Michel Ange Nga
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