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Extrême-Nord : la « forte indignation » de Manaouda Malachie après l’attaque de l’hôpital de Mada

Extrême-Nord : la « forte indignation » de Manaouda Malachie après l’attaque de l’hôpital de Mada

Paru le lundi, 04 juillet 2022 13:47

Le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, a exprimé ce lundi 4 juillet sa « forte indignation » après l’attaque de l’hôpital de Mada, dans la région de l’Extrême-Nord en proie aux assauts répétés du groupe terroriste Boko Haram. « Comme à l’occasion de l’attaque des hôpitaux de [Tourou] (Mayo-Tsanaga), de Kumba et de Mamfe (Sud-Ouest), j’exprime ma forte indignation face à l’attaque de l’hôpital de Mada (Makary), le 1/7/2022. Courage aux soldats de la santé et condoléances pour le décès enregistré », a-t-il tweeté.

Vendredi, des hommes armés ont attaqué et mis le feu dans cet hôpital privé à Makary, dans le département du Logone-et-Chari, réduisant également en cendres une voiture et une moto. Un vigile a aussi été tué par les assaillants présentés par les populations comme des membres de Boko Haram. Après cette attaque, cette formation sanitaire a décidé d’interrompre provisoirement ses activités, rapporte le journal L’œil du Sahel. Un coup dur pour les populations, car l’hôpital de Mada est la seule structure de santé dans la zone capable de pratiquer des actes de chirurgie de guerre.

Les patients affluent généralement du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigeria. Les factures sont réglées par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui, grâce à un partenariat avec l’hôpital, assure des soins gratuits pour toutes les personnes prises en charge pour des blessures de guerre.

Il y a un an, l’hôpital de Tourou, non loin de la frontière avec le Nigeria, avait été incendié par Boko Haram sans faire de victimes. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où l’armée et les séparatistes se livrent une guerre sans merci depuis cinq ans, les hôpitaux sont régulièrement la cible des attaques terroristes.

P.N.N

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