Le gouvernement a procédé à l’allègement des mesures sanitaires qui avaient été instaurées aux frontières (aériennes, maritimes et terrestres) en raison de la pandémie de Covid-19. L’information est contenue dans une correspondance du ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, adressée fin septembre à son collègue des Transports (Mintransports), Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe. Dans celle-ci, le Minsanté indique que « les tests PCR ne seront plus systématiques à la sortie du territoire camerounais, mais seront requis en fonction des exigences du pays de destination ».
En d’autres termes, les voyageurs au départ du Cameroun sont désormais dispensés des tests PCR à destination d’un pays ne l’exigeant pas comme document sanitaire. Dans une lettre-circulaire en juin dernier, Manaouda Malachie écrivait déjà aux responsables des postes de santé aux frontières pour leur dire que les tests PCR ne seront désormais obligatoires pour la sortie du territoire camerounais qu’en fonction des exigences du pays de destination. Ces tests sont payants depuis le 15 juin, au prix forfaitaire de 30 000 FCFA.
S’agissant des voyageurs à destination du Cameroun, l’obligation de présenter un test PCR négatif de moins de 72 h ou un schéma vaccinal complet pour entrer sur le territoire national demeure. Cet allègement des mesures sanitaires aux frontières vise à s’aligner aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et aux dispositions déjà en vigueur dans de nombreux pays. Elle fait suite à une meilleure maîtrise de la pandémie dans le pays, selon le Minsanté.
« La situation épidémiologique de la Covid-19 au Cameroun cette année a été marquée par une longue période d’accalmie de février à juillet 2022. La résurgence des cas observée depuis la 29e semaine épidémiologique (18-24 juillet 2022) a duré moins de deux mois et a laissé place à une baisse régulière des cas depuis la 34e semaine épidémiologique (22-28 août 2022). Cela confirme que notre pays se situe dans le contexte africain et mondial de contrôle de cette pandémie », affirme le patron de la santé. Toutefois, un dispositif de riposte est maintenu « en alerte », afin de détecter et de faire face à une flambée éventuelle des cas dans le pays.
P.N.N
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