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L’armée dément toute implication dans l’assassinat d’une ressortissante camerounaise en Italie

L’armée dément toute implication dans l’assassinat d’une ressortissante camerounaise en Italie

Paru le mercredi, 05 mai 2021 14:00

Le ministère de la Défense (Mindef) a rejeté, mardi 4 mai, les informations selon lesquelles un membre des forces de défense aurait tué une ressortissante camerounaise en Italie. Emma Pezemo (photo), 31 ans, a été retrouvée morte dimanche dans la ville italienne de Bologne, dans le nord-est du pays. Les médias italiens rapportent que la jeune femme a été découpée puis ses restes jetés dans une benne à ordures dans le centre-ville. Selon les informations relayées sur les réseaux sociaux camerounais, le présumé assassin, Jacques Honoré Ngouenet, serait un militaire déserteur, mais exerçant comme agent de renseignements pour le compte de l’Etat du Cameroun.

Il se serait donné la mort après son forfait. « Le nommé Ngouenet Jacques Honoré n’est pas inconnu de nos services. Il s’agit d’un ancien soldat radié des effectifs de l’armée depuis décembre 2015 », affirme le chef de division de la communication du Mindef, le capitaine de vaisseau Cyrille Atonfack Guemo, dans un communiqué.

Le porte-parole de l’armée camerounaise précise que l’intéressé avait été recruté lors de la campagne spéciale de l’année 2000 pour le compte de l’armée de l’air. Il a travaillé comme chauffeur à la division de la sécurité militaire, puis comme agent à l’antenne de la sécurité militaire de l’Est et enfin comme chauffeur au 41e Bataillon d’infanterie motorisée avant sa radiation.

« Des premières investigations menées par les services compétents du Mindef, il ressort que l’ancien sergent-chef Ngouenet Jacques Honoré est un déserteur de moralité peu recommandable, plusieurs fois sanctionné pour manquements graves à l’éthique et à la discipline militaire, ainsi que pour divers actes amoraux susceptibles de porter atteinte à l’honneur et à la dignité militaire », peut-on lire dans l’adresse. Aussi, le Mindef « décline sa responsabilité pour les forfaits commis par les hommes radiés des effectifs ou en rupture des liens organiques avec lui ».

Cette affaire intervient alors que l’armée est décidée à rayer de ses rangs les brebis galeuses, dans un contexte où les militaires sont régulièrement accusés d’exactions dans le cadre de la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et de la lutte contre la secte terroriste Boko Haram dans l’Extrême-Nord.

P.N.N

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