Afin de promouvoir l’inclusion dans les recrutements à la fonction publique, le gouvernement indique que « dans le cadre des recrutements effectués en 2020, 47% étaient des femmes ». Cette statistique est contenue dans le rapport du ministère de la Justice sur la situation des droits de l’Homme au Cameroun en 2020. A cela, il faut ajouter 1,3 % de femmes d’origine Mbororos, une minorité ethnique.

Par ces recrutements, le gouvernement entend respecter sa « politique de justice sociale et de solidarité nationale (…) en vue de parvenir à l’égalisation des chances et des opportunités au profit des couches et des minorités vulnérables », défend le ministère de la Justice.

Par ailleurs, au cours de l’année sous revue, le ministère de la Justice révèle que l’État a recruté « 3 404 nouveaux personnels », ainsi qu’il suit :  2 784 personnels par concours directs (soit 22 concours au total) et 620 personnels par concours de bourse et de formation en qualité de fonctionnaires stagiaires dans diverses écoles. Notamment l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam), l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), les Centres nationaux de la jeunesse et des sports (Cenajes), et l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (Issea).

L.A. 

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