Dans la nouvelle parution de la revue trimestrielle du ministère de la Santé publique (Minsanté), « Health Magazine », l’on apprend que les quatre centres inter-régionaux de simulation en santé (Cirss), que le gouvernement envisage d’ouvrir, vont bientôt voir le jour. La même publication insiste sur l’importance de ces centres à gestation : « les Cirss seront chargés, entre autres, du recyclage et du perfectionnement des personnels soignants en service dans les formations sanitaires en situation de déficit de spécialistes ».

Avec ce chantier, le Cameroun emboîte le pas à plusieurs autres pays, comme le Maroc, qui ont choisi d’assurer la formation continue des professionnels médicaux et médico-sanitaires dans les Cirss. L’objectif de ce chantier est donc clairement de susciter un personnel de qualité dans les formations sanitaires publiques.

En plus de cette formation continue, les Cirss auront aussi pour mission d’assurer la production et de la diffusion des documents dans le domaine de la simulation en santé. Dans le cahier des charges des Cirss, il est encore mentionné « la supervision et la coordination des stages pratiques des étudiants en formation médicale, pharmaceutique et en odontostomatologie, ainsi que ceux des établissements de formation des professionnels médico-sanitaires ».

Pour l’instant, seul le Cirss de Yaoundé, qui va couvrir les régions du Centre, de l’Est et du Sud, est déjà sorti de terre. Les trois autres sont encore à l’étape de la conception : il s’agit de celui de Garoua, pour les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord, Bafoussam, pour l’Ouest et le Nord-Ouest, et enfin Limbe, pour le Littoral et le Sud-Ouest.

Michel Ange Nga