Le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, a annoncé le 1er avril que 250 établissements de formation en conduite automobile présentent encore des « irrégularités » au terme du processus d’assainissement du fichier des auto-écoles au Cameroun. Le membre du gouvernement invite les promoteurs desdites structures à régulariser leur situation respective « dans un délai de rigueur d’un mois », sous peine de « la suspension de leur agrément pour les catégories défaillantes ».
L’année dernière, un audit commandé par le ministère des Transports a permis de débusquer 398 auto-écoles clandestines, dont 139 pour la seule région du Littoral. Il leur était reproché de fonctionner sans autorisation d’ouverture ou d’être dépourvues de documents conformes. Un délai de deux mois avait alors été donné aux promoteurs des structures épinglées pour se mettre en règle sous peine de voir leur agrément suspendu.
Le gouvernement mène depuis quelques années la chasse aux auto-écoles clandestines. Ce qui a notamment conduit à la réforme du circuit d’obtention du permis de conduire, dont l’un des objectifs est l’assainissement du fichier des auto-écoles. Aujourd’hui, tout candidat désireux de suivre des cours d’auto-école doit s’inscrire en ligne. La mesure, effective depuis le 1er janvier 2018, vise notamment à s’assurer que tout détenteur du permis de conduire a effectivement suivi la chaîne du processus d’obtention et de délivrance de ce document. En février 2019, le ministère des Transports a annoncé la fermeture de plus de 100 auto-écoles irrégulières à travers le pays. La plupart d’entre elles fonctionnaient sur la base de faux agréments.
P.N.N
