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Covid-19 : le Centre national de l’éducation exige la présentation du carnet vaccinal pour l’accès à ses locaux

Covid-19 : le Centre national de l’éducation exige la présentation du carnet vaccinal pour l’accès à ses locaux

Paru le jeudi, 06 mai 2021 14:49

A compter du 6 mai 2021, tout personnel ou usager désirant accéder dans les locaux du Centre national de l’éducation (CNE, ancien Institut national de l’éducation), structure dépendant du ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation (Minresi), devra montrer patte blanche.

Dans un communiqué, le chef du CNE, Stephen Ambe, qui dit se conformer aux instructions du Minresi, exige à chacun « la présentation des résultats de test de la Covid-19 négatifs à renouveler tous les 14 jours dans un centre agréé de son choix et d’une carte vaccinale attestant de la prise du vaccin contre la Covid-19 ».

Cette exigence ne tient pas compte du fait que, officiellement, le vaccin contre le Covid-19 n’est pas encore obligatoire au Cameroun. Du coup, les Camerounais ne se bousculent pas, quand ils ne rechignent pas simplement à se faire vacciner. Aussi, le chef du CNE va plus tard tempérer : « Le vaccin est facultatif. Le test est obligatoire, et un résultat négatif est requis pour franchir les portes du Minresi. Le refus de se faire tester pourra attirer une sanction ».

Entre le lancement de la campagne le 12 avril et le 4 mai, au total 37 133 personnes avaient déjà reçu une dose de vaccin. Le gouvernement semble donc bien mesurer le risque qu’à ce rythme, il n’atteigne pas son objectif de 5 millions de personnes vaccinées d’ici la fin de l’année.  Il faut donc élargir les cibles.

«J’ai l’honneur de vous demander d’étendre (…) la vaccination à d’autres groupes cibles autres que les personnels de santé. Ainsi, sont concernés : les personnels de santé de plus de 18 ans, les personnes vivant avec les comorbidités de plus de 18 ans [et] toute personne de plus de 50 ans», a écrit le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, dans une correspondance adressée aux délégués régionaux du Minsanté le 26 avril.

Désormais, le plan vaccinal cible les autres personnes les plus exposées et/ou à risque de formes graves ou de décès : les agents de santé communautaire, les personnes présentant des comorbidités (hypertension, diabète, pathologies respiratoires, obésité), les plus de 50 ans, le personnel de sécurité et les enseignants.

Le Minsanté justifie l’extension de la population cible de la vaccination contre la Covid-19 par « la réception et la distribution de 391 200 doses du vaccin AstraZeneca qui s’ajoutent aux 200 000 doses des vaccins Sinopharm dans toutes les régions».

D.M.

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