Des écogardes ont découvert huit carcasses d’éléphants abattus par des braconniers faisant usage d’armes de guerre à l’intérieur du parc national de Lobéké, situé dans le département de la Boumba et Ngoko, région de l’Est. La révélation est faite par un communiqué publié le 5 décembre 2021 par le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo, qui précise que le massacre a eu lieu la semaine dernière.
« En application de la convention avec le ministère de la Défense, le ministre des Forêts et de la Faune a fait appel aux forces de défense pour assister les services de la conservation en vue de rechercher et interpeller les auteurs du forfait. Les intéressés ont été appréhendés le 4 décembre et déférés devant la justice », souligne le communiqué.
Pour le ministre des Forêts et de la Faune, ce dénouement rapide traduit « la ferme volonté du gouvernement de poursuivre et d’intensifier la lutte contre la criminalité faunique sous toutes ses formes ». Car au même titre que le parc national de la Lobéké, les autres à l’instar du parc de Waza, inscrit au patrimoine de l’humanité, ou celui de Kalamaloué, tous deux situés dans la région de l’Extrême-Nord, font face au phénomène du braconnage, favorisé par le climat d’insécurité imposé par la secte islamiste Boko Haram.
D.M.