L’infrastructure est bâtie sur une superficie d’environ 3 hectares et se compose de six dortoirs, un hôpital, un bloc administratif, des ateliers et d’un réfectoire. Elle a été inaugurée le 3 décembre dernier à Misselele, dans l’arrondissement de Tiko, région du Sud-Ouest par Faï Yengo Francis, coordonnateur national du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration (CNDDR). Le nouveau Centre DDR aura coûté plus d’un milliard FCFA.

Avant la construction de ce centre, les combattants repentis de la guerre séparatiste qui sévit dans cette région étaient accueillis au Busrtal Institute. « Alors logiquement, vous pouvez maintenant imaginer ce que nous pouvons réaliser ici avec tout ce que nous avons ici », s’est réjoui Ngone Ndode Mesape, responsable régional du CNDDR, d’après des propos rapportés par Knews, un média local.

Le CNDDR a été créé fin 2018 par le président de la République avec pour but d’accueillir les hommes armés qui souhaitaient déposer les armes et réintégrer la vie civile. Cette initiative s’adressait alors aux combattants de la guerre séparatiste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et ceux de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.

Dans cette région précisément, un nouveau centre multifonctionnel est en construction depuis novembre à Meme, dans le Mayo Sava. Il permettra de décongestionner le centre de Meri, à Mora qui abrite en ce moment plus de 800 ex-combattants d’après des chiffres du CNDDR.

L.A.