Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle vient d’interpeller 32 promoteurs d’entreprises de travail temporaire et offices privés de placement dans les régions du Centre et du Littoral. Dans un communiqué qu’il a rendu public cette semaine, Issa Tchiroma Bakary reproche à la majorité de ces promoteurs d’avoir « changé d’emplacement officiellement déclaré pour occuper les locaux indécents et inappropriés ».
Ce changement rend la tâche des contrôleurs du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle impossible. Le ministre souligne que ces changements d’emplacement constituent une « entrave au contrôle ». Mais, en plus, ils concourent à « diluer la dynamique d’assainissement de ce secteur fortement soutenu par le gouvernement dans la lutte contre le chômage et la création d’emplois décents », selon Issa Tchiroma Bakary.
Les promoteurs concernés par ces délocalisations de leur siège social doivent rapidement fournir les plans de localisation de leur structure pour permettre aux équipes de contrôle de faire leur travail. À défaut de quoi, le ministre Tchiroma Bakary promet des « sanctions sévères prévues par la réglementation ».
Sauf que toutes des entreprises pointées du doigt par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle disent n’être pas concernées par ce rappel à l’ordre parce qu’elles ont abandonné ce segment d’activité. C’est le cas de KTK Services qui s’est entièrement reconvertie dans la livraison. Cette enseigne estime que le placement des travailleurs est une activité risquée au Cameroun.
Michel Ange Nga
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