Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Alim Hayatou sonne la mobilisation des chefs traditionnels contre le Covid-19

Alim Hayatou sonne la mobilisation des chefs traditionnels contre le Covid-19

Paru le vendredi, 08 mai 2020 14:05

Le président du Conseil national des chefs traditionnels du Cameroun (CNCTC), Alim Garga Hayatou, a signé, le 5 mai 2020, un communiqué en vue de mobiliser tous ses pairs en faveur de la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Le message du président du CNCTC est « un appel à tous les chefs traditionnels du Cameroun de prendre une part active dans la lutte contre cette pandémie, chacun dans sa communauté, avec l’appui des services de santé publique, des structures et des personnes de bonne volonté, à travers une campagne de sensibilisation permanente et intensive des populations ».

« L’implication patriotique des chefs traditionnels dans cette bataille au sein de nos communautés sera un atout décisif pour limiter la propagation de la maladie au Cameroun, en particulier dans les zones rurales », écrit le lamido de Garoua, dans la région du Nord.

Celui qui est par ailleurs secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé publique en charge de la lutte contre les épidémies et les pandémies justifie cette implication des autorités traditionnelles non seulement par leur rôle dans la société, mais aussi par les instructions du Premier ministre.

Auxiliaires de l’administration

Alim Garga Hayatou rappelle à cet égard que Joseph Dion Ngute a prescrit au ministre de la Communication « d’intensifier la campagne de sensibilisation en zones urbaines et rurales aussi bien dans les deux langues officielles que dans les langues locales, avec l’appui (…) des autorités traditionnelles ».

Le CNCTC rassemble plus de 150 membres issus de toutes les régions du Cameroun. D’après les statistiques du ministère de l’Administration territoriale, le pays compte 942 chefferies de premier et de second degrés. La loi confère le statut d’auxiliaire de l’administration aux chefs traditionnels.

De ce fait, ils servent de courroie de transmission entre l’administration et les populations et ont autorité pour rendre la justice traditionnelle concernant notamment les affaires foncières et civiles. Depuis peu, ils ont droit à une rémunération mensuelle de 200 000 FCFA pour les chefs de premier degré, 100 000 FCFA pour ceux du second degré et 50 000 FCFA pour ceux de troisième degré.

D.M.

Dernière modification le vendredi, 08 mai 2020 14:08

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.