Le ministère de la Promotion de la femme et de la Famille (Minproff) et l’ONG humanitaire Care International ont signé, ce jeudi 8 juin à Yaoundé, un accord-cadre de partenariat destiné à améliorer le cadre et les conditions de vie des femmes et des filles, et partant des familles camerounaises. Les deux parties s’engagent à mutualiser leurs efforts dans la lutte contre les pratiques socioculturelles néfastes et la pauvreté à travers l’autonomisation économique des femmes, ainsi qu’à promouvoir l’égalité des sexes et le leadership féminin.
La ministre Marie Thérèse Abena Ondoa affirme que l’objectif stratégique du département ministériel dont elle a la charge est la promotion et le respect des droits de la femme et la protection de la famille sous le slogan : « Une femme au rôle social renforcé et économiquement autonome, une famille stable et harmonieuse ». Cet objectif, dit-elle, est poursuivi à travers la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions. Elles visent notamment à lutter contre toute forme de discrimination à l’égard de la femme, le renforcement de capacités des femmes et des jeunes filles dans « tous les secteurs d’activité », l’appui à la création des activités génératrices de revenus par la gent féminine et la lutte contre la mortalité maternelle et infantile et le VIH-sida.
Un « vaste chantier » qui nécessite d’importants moyens matériels et financiers, mais aussi humains, dit-elle. « Le gouvernement travaille, mais le gouvernement ne peut pas tout faire. Nous avons besoin de partenaires, comme Care International pour aider le gouvernement à améliorer la situation de la femme », a-t-elle déclaré à la radio nationale, tout en précisant qu’il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant.
Care est présente au Cameroun depuis 1978, où elle met en œuvre des projets d’accès à l’eau, d’amélioration de la sécurité alimentaire, de la santé primaire ainsi que des projets de lutte contre le sida et la tuberculose en collaboration avec les acteurs gouvernementaux et les acteurs locaux du développement. Elle intervient aussi auprès des populations déplacées sur le territoire du Cameroun, en raison de la crise qui touche le bassin du lac Tchad.
P.N.N
Lire aussi:
Yaoundé : des femmes formées en packaging pour mieux promouvoir le « made in Cameroun »
