« Les équipes de la communauté urbaine de Douala, renforcées par les forces de maintien de l’ordre procèderont désormais de jour comme de nuit au contrôle des décibels autorisés par la réglementation en vigueur ». Cette décision du maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndinè, est contenue dans un communiqué rendu public le 4 août dernier. Le premier magistrat de la ville motive cette décision par le constat de ce que « la ville de Douala devient de plus en plus bruyante du fait des nuisances sonores et olfactives », enregistrées dans les rues. Mais aussi, « de nombreuses plaintes déposées dans ses services relevant ces cas d’incivisme ».
Cependant, malgré le décret du Premier ministre du 23 août 2011 fixant la réglementation des nuisances sonores et olfactives et l’arrêté du maire de la ville du 17 juillet 2023 relative à la lutte contre lesdites nuisances, l’édile constate que le phénomène perdure.
Or, rappelle-t-il, « ces nuisances sonores ont un impact sur la santé et peuvent être à l’origine de maladies graves ».
En effet, d’après l’article 9 du texte du Premier ministre, « les terrains exposés (...) à des nuisances graves (pollutions industrielles, acoustiques, etc.) et ceux de nature à porter atteinte à la santé publique ou aux valeurs culturelles locales » doivent être éloignées des habitations.
Dans la ligne de mire du maire Mbassa Ndinè, les bars et autres lieux de réjouissance, mais aussi certaines églises dont les voisins se plaignent des nuisances sonores qui émanent des cultes.
L.A.
Lire aussi: Oui, il existe bien des sanctions aux nuisances sonores et tapages nocturnes