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Transport routier : les syndicats divergent sur le mot d’ordre de grève du 12 juillet

Transport routier : les syndicats divergent sur le mot d’ordre de grève du 12 juillet

Paru le vendredi, 09 juillet 2021 07:03

« Il se peut qu’il y’ait des remous sociaux dès lundi (12 juillet, NDLR). Ce sont des personnes d’ailleurs que nous ne reconnaissons pas, et nous disons : les Camerounais doivent rester sereins et vaquer à leurs occupations, car il n’y a pas grève ». Cette assurance est de Jean Collins Ndefossokeng (photo), président du Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres au cours d’une conférence de presse ce 8 juillet à Yaoundé.

Il répondait ainsi aux dirigeants des Syndicats nationaux du secteur des transports publics du Cameroun qui ont lancé un mot d’ordre de grève pour le 12 juillet sur toute l’étendue du territoire national. Ces deniers ont envoyé un préavis de mot d’ordre de grève au Premier ministre le 1er juillet dernier. Dans ce document, ces transporteurs dénoncent « la rupture du dialogue social matérialisée par le silence complice du gouvernement camerounais (qui les as) fatalement conduit à la confirmation de la grève générale illimitée ».

Pour justifier leur débrayage, ces syndicats mettent à l’index la violation du fractionnement des primes des assurances contenues dans l’arrêté du ministère des Finances du 10 novembre 1994. Ce que rejette Jean Collins Ndefossokeng. « Il faut que les transporteurs que nous représentons au niveau de la tripartite se sentent protégés, parce que nous faisons un travail pour lutter contre la non-assurance, contre la sous tarification. Nous faisons un travail pour que désormais le secteur des assureurs soit assaini. Et aujourd’hui, à partir de son téléphone portable on peut savoir si on a eu bonne assurance ou non », argumente-t-il.

Mais pour les 14 syndicats qui menacent d’entrer en grève le 12 juillet prochain, le non-respect des primes d’assurances n’est pas le seul grief. Ils accusent également le gouvernement de « multiples souffrances ». Pour l’heure, les autorités n’ont pas réagi à cette menace de grève « générale illimitée ».

L.A.

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