Le président Paul Biya (photo) « suit très étroitement l’évolution de la situation » à Mbankomo, après l’éboulement meurtrier provoqué par des pluies torrentielles survenu dimanche dans ce quartier de Yaoundé, a annoncé le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Descendu sur le site du drame ce lundi en compagnie de sa collègue de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès, le Minat dit avoir été instruit par le chef de l’État de mettre tout en œuvre pour sauver des vies. Mais aussi faire le constat des dégâts causés par cette catastrophe qui a coûté la vie à une trentaine de personnes, selon un nouveau bilan provisoire communiqué en milieu d’après-midi lundi.
À cet effet, dit-il, il a été chargé par le chef de l’État de transmettre ses « sincères condoléances » aux familles endeuillées, de souhaiter « prompt rétablissement » aux blessées, d’apporter du secours aux sinistrés et d’organiser la sécurisation du site. La principale raison associée à ce drame étant le non-respect de la réglementation en vigueur en matière d’urbanisme, selon les autorités, les populations ont également été sensibilisées sur les dangers à bâtir les maisons dans les zones à risque, en l’occurrence sur les flancs de colline, apprend-on.
« Le chef de l’État nous a chargés, madame la ministre et moi, de sensibiliser les populations, et nous allons monter d’un cran dans cette sensibilisation afin que toutes ces zones non constructibles soient vraiment libérées pour l’intérêt commun et pour l’intérêt de tout un chacun. Cela ne nous fait pas plaisir tous les jours qu’on enterre les morts et pour les mêmes causes », affirme Paul Atanga Nji. Pour le Minat, cet éboulement est « un drame de trop » qui intervient quelques jours après les directives du chef de l’État en matière de construction et qui doit pousser le gouvernement à « mener une profonde réflexion » pour éviter d’autres morts à l’avenir.
P.N.N
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