En raison de la recrudescence des agressions dans les transports urbains par taxi et moto taxi, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) et le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, ont eu une séance de travail avec les responsables des syndicats et des confédérations du secteur ce mardi 9 mai à Yaoundé. À l’issue de cette réunion, le Minat a annoncé que des « mesures draconiennes seront prises pour éradiquer les activités criminelles qui rôdent autour du transport urbain et interurbain ».
Mais déjà, dit-il, certaines mesures instruites par le chef de l’État pour améliorer la sécurité dans les transports en commun dans les grandes villes du pays, notamment dans la capitale, entrent immédiatement en exécution. « Désormais, tous les propriétaires des véhicules de transport seront identifiés par les autorités administratives, et un fichier sera déposé auprès des forces de maintien de l’ordre et auprès des syndicats. Ensuite, les propriétaires des véhicules de transport doivent déposer, auprès de l’autorité administrative, le nom des chauffeurs temporaires ou permanents », a déclaré le Minat, dans des propos rapportés par la radio nationale.
À cela, il faut ajouter le renforcement des contrôles des véhicules et sur certains axes interurbains. Ces mesures visent à améliorer la vie quotidienne des millions de personnes qui empruntent chaque jour les transports en commun, celles-ci étant sensibles au sentiment d’insécurité suscité par les agressions et les actes de délinquance notamment dans les taxis.
« C’est le moment de tirer la sonnette d’alarme afin que ce mal (…) soit complètement éradiqué dans nos villes, nos départements et nos arrondissements. Grâce à l’efficacité de la police et de la gendarmerie, certains malfaiteurs qui ont planifié les agressions dans les taxis, et d’autres avec les mototaxis, ont été appréhendés », affirme Paul Atanga Nji. Le gouvernement souhaite agir en partenariat avec les transporteurs, et en appelle à leur implication pour mettre un terme à l’insécurité qui règne dans ce secteur.
P.N.N
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