Gaëlle Enganamouit quitte les terrains de football. L’internationale camerounaise a annoncé ce mardi 9 juin 2020 sur les réseaux sociaux qu’elle mettait fin à sa carrière professionnelle. « End. Thanks for all (Fin. Merci pour tout, en français) », écrit simplement l’attaquante des Lions indomptables sur son compte Instagram, le jour de ses 28 ans. Gaëlle Enganamouit s’est révélée au public en 2015 au Canada grâce à un triplé réalisé contre l’Équateur (6-0) pour le tout premier match joué par le Cameroun dans un Mondial féminin.
Pour leur première participation à une phase finale de Coupe du monde, les Lionnes parviennent jusqu’aux 8e de finale et Enganamouit est sacrée footballeuse africaine de l’année quelques mois plus tard. La même année, la « fille » d’Elig-Edzoa décroche le titre de meilleure buteuse du championnat suédois de football féminin de première division avec son club, l’Eskilstuna United DFF (18 buts en 22 matchs). En 2013, Enganamouit avait signé le but le plus rapide du championnat serbe (trois secondes) avec le Spartak Subotica.
Elle compte 56 sélections en équipe du Cameroun, pour 17 buts marqués. Médaillée d’or des Jeux africains de Maputo (2011), Enganamouit raccroche les crampons sans avoir remporté de Coupe d’Afrique des nations (CAN) et devra se contenter du titre de vice-championne de la Can (2014 et 2016). Sans club depuis février 2019, après son départ de Malaga (Espagne), la footballeuse souffre de blessures à répétition depuis quelques années, avec un impact sur ses performances.
Alignée à la CAN 2018 et au Mondial 2019, elle fait piètre figure et essuie de vives critiques. Après avoir créé la fondation « L’enfant des rails » pour venir en aide aux jeunes orphelins, Gaëlle Enganamouit a ouvert l’année dernière à Yaoundé, la première école de football féminin baptisé « Rails Football Academy ». Cette académie est spécialement dédiée aux jeunes filles qui rêvent de faire carrière dans le football et pourquoi pas, de marcher sur les traces de leur idole.
P.N.N
