Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) veut lancer « une ligne pilote de transport par câble » (encore appelé téléphérique) dans la ville de Yaoundé. L’objectif est de « juguler les embouteillages et améliorer la mobilité urbaine » dans la capitale, selon la patronne de ce département ministériel, Célestine Ketcha Courtès. Dans le cadre de ce projet aérien de mobilité urbaine, la Minhdu a reçu en audience, le 4 juillet dernier, une délégation de la société française MND, acteur majeur du transport par câble.
Mobilité urbaine : on explore le mode de transport par câble.
— MINHDU (@cameroun_minhdu) July 4, 2023
Dans la perspective de lancer une ligne pilote de transport par câble dans la ville de Yaoundé, Mme le ministre a reçu en audience a société MND France conduite par son Directeur Afrique Mme Julie Benoist. pic.twitter.com/1r4Khx883O
« Cette troisième rencontre (…) a porté sur le chronogramme de déploiement des équipes de MND France jusqu’à la fin d’année pour mener toutes les études techniques et financières validées à la fin de l’année 2023 », a twitté la membre du gouvernement. Comme de nombreuses grandes villes d’Afrique subsaharienne, Yaoundé fait aujourd’hui face à des enjeux de mobilité majeurs, en raison d’une croissance démographique rapide et d’une urbanisation mal maîtrisée et parfois sauvage. Les autorités cherchent des solutions pour décongestionner la circulation routière dans les grandes métropoles du pays.
À Yaoundé, apprend-on, le Minhdu et la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) réfléchiraient au lancement du projet de construction d’un réseau BRT (Bus Rapid Transit). Le projet, annoncé depuis 2019, vise à pallier l’absence d’un système de transport urbain de masse dans la capitale. SBBC a appris que les phases d’études se poursuivent, avec « un intérêt déjà perceptible » de certains bailleurs.
Avant le BRT, il était annoncé la construction d’une ligne de tramway dans la capitale pour résoudre l’épineux problème du transport de masse dans la ville. Un mémorandum d’entente avait même été signé entre l’État du Cameroun et une société belge en avril 2014. Mais le projet tarde à prendre forme, neuf ans plus tard.
P.N.N
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