Ce 9 janvier, à quelques mètres du stade d’Olembe qui abritait le match d’ouverture de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football à Yaoundé, un autre rassemblement de supporters attire l’attention. Des milliers de personnes se sont donné rendez-vous au village de la CAN d’Olembe, le plus grand du pays qui s’étend sur une superficie de près de trois hectares. Samuel Djab, consultant sur le site ne cache pas sa joie. « Pour le jour de l’ouverture, c’est vrai que nous nous attendions à recevoir beaucoup de monde, mais les recalés du stade ont gonflé le nombre de personnes sur notre site », a-t-il confié.
La même affluence a été observée du côté de la fan zone de l’Union de Radiodiffusion (UAR) qui a fait le comble de son espace dont la capacité est évaluée entre 500 et 1000 places, d’après Yannick Ndegue, concepteur du site.
À Ngaoundal dans la région de l’Adamaoua, le site aménagé par la commune pour les supporters a attiré plus 500 personnes d’après les statistiques tenues par le secrétaire général de la commune, Pascal Alima. Même après le jour de l’ouverture, le site continue de drainer des supporters de foot alors que les stades Kouekong de Bafoussam et de Ahmadou Ahidjo à Yaoundé sont restés vides pour leurs premiers matchs ce 10 janvier.
Pour Samuel Djab, si les lieux de regroupement de fans de foot ont aussi la côte, c’est parce qu’elle représente une bonne alternative aux stades. « Ces fans zones offrent la même ferveur que dans les stades alors que l’entrée est gratuite. De plus, les restrictions sanitaires sont allégées. Pas besoin de pass sanitaire ou de test Covid, juste avoir un cache-nez et son gel hydroalcoolique ». À côté, il faut compter que ces espaces offrent des commodités supplémentaires telles que la gastronomie, les loisirs, sur le site d’Olembe par exemple il y est installé une boite de nuit et des hébergements.
Dans tout le pays les fans zones ou villages de la CAN sont à la mode. Quasiment toutes les communes en ont avec un mot d’ordre : tous derrière les Lions indomptables.
Vanessa Ngono Atangana
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