Mgr Jean Mbarga (photo) a profité de la messe de Pâques à la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Yaoundé pour dresser un diagnostic de la société camerounaise actuelle. Dans son homélie, l’archevêque métropolitain de Yaoundé a regretté la montée en flèche de la criminalité sur le triangle national. Un fléau que le prélat a choisi de mettre à l’index pendant cette fête chrétienne dans le but d’interpeller chaque fidèle à apporter sa contribution pour un retour aux valeurs nobles.
« Construire une famille, une église, une société nécessite des hommes et des femmes de valeur. Cela fait appel à un vrai changement de modèle », a déclaré Mgr Jean Mbarga. Il a ajouté : « nous devons nous engager à construire une nation camerounaise fière de ses enfants en rejetant le crime sur toutes ses formes ».
Ce discours colle à la réalité parce que les crimes de toutes sortes continuent de défrayer la chronique. Pas plus tard que la semaine dernière, six personnes ont été égorgées dans leur domicile à Nanga-Eboko, dans le département de la Haute-Sanaga, région du Centre. Ce n’est là qu’un seul exemple parmi tant d’autres. Notamment le crime crapuleux de l’animateur radio Martinez Zogo dont le corps sans vie a été découvert sur un terrain vague dans la périphérie de Yaoundé, en janvier dernier.
Après son homélie, Mgr Jean Mbarga a invité les hommes de médias à participer à cette lutte contre la montée de la criminalité au Cameroun. Le prélat les a pour cela invités à prôner « un langage pacifique et plus fraternel ».
Michel Ange Nga
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