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De nouvelles mesures de sécurité à Bamenda après l’attentat du 8 mars

De nouvelles mesures de sécurité à Bamenda après l’attentat du 8 mars

Paru le jeudi, 12 mars 2020 16:40

Un arrêté du préfet de Mezam, dans la région anglophone du Nord-Ouest, instaure de nouvelles mesures de sécurité aux transporteurs et voyageurs au sein de cette unité administrative. Dans cette décision, le préfet de la Mezam, Simon Emile Mooh, fixe les heures de départs des véhicules à destination ou en provenance de Bamenda, chef-lieu dudit département et capitale régionale du Nord-Ouest.

« Les voyageurs allant de Bamenda pour Bafoussam sont invités à se regrouper à Custom Junction à 9 heures pour ceux voyageant le matin, à 18 heures pour ceux voyageant le soir. Quant à ceux partant de Bafoussam pour Bamenda, ils doivent se rassembler à Malazem pour le départ à 6 heures s’agissant des personnes voyageant le matin et à 17 heures pour ceux du soir », précise le premier article de l’arrêté préfectoral.

Selon l’autorité administrative, « désormais, les véhicules de transport interurbain sont automatiquement escortés par les forces de sécurité ». Afin de contraindre les populations à respecter « à la lettre », le préfet prévoit des sanctions « pour tout contrevenant », conformément aux règles et règlements en vigueur.

Cette mesure qui encadre dorénavant les déplacements par route des personnes dans cette zone fait suite une escalade de violence, attribuée aux groupes armés d’inspiration séparatiste, observée depuis le weekend dernier.

Dans la matinée de lundi dernier, des unités de la police de la ville de Bamenda ont subi des attaques « simultanées » de groupes armés. Ces attaques attribuées aux combattants séparatistes visaient la division régionale de la police judiciaire, le poste de commandement des Équipes spéciales d’intervention rapide (ESIR), le commissariat central numéro 3 et la base du Groupement mobile d’intervention (GMI), unités basées à Up Station.

Bien avant, un attentat perpétré le 8 mars 2020 à l’avenue commerciale de Bamenda, à l’aide d’un engin explosif « télécommandé à distance » et revendiqué par des activistes du mouvement séparatiste de l’Ambazonie, a causé la mort d’un militaire et blessé gravement quatre autres, deux policiers et un civil.

BE

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