Le ministère de la Santé publique (Minsanté) est décidé de mettre en place les moyens pour réagir promptement et avec efficacité aux éventuels cas de fièvre hémorragique virale (FHV) sur le territoire national. Pour y parvenir, la direction de la lutte contre les maladies, les épidémies et les pandémies (Dlmep) du Minsanté a lancé, la semaine dernière, un brainstorming pour l’élaboration d’un meilleur Plan de préparation et de réponse aux FHV.
En clair, le Minsanté veut renforcer les capacités de détection précoce des cas. Mais il est aussi question d’apporter une réponse rapide pour endiguer toute apparition de FHV au Cameroun dans les deux prochaines années.
Tout ce dynamisme tient au fait que des cas de FHV ont été détectés en Guinée équatoriale la semaine dernière. Face à cette situation, le gouvernement camerounais s’est empressé de lancer l’alerte, surtout que les experts croient savoir que ces cas de fièvre se propagent rapidement et que le Cameroun n’est pas épargné à cause des mouvements de transhumance permanente entre les deux pays.
Dans le Plan de préparation et de réponse aux FHV en préparation à la Dlmep, le Minsanté tient à insérer une meilleure surveillance des points d'entrée à la frontière. Il sera aussi question de densifier la coordination entre le Cameroun et la Guinée équatoriale…
En attendant, le ministre de la Santé, Malachie Manaouda invite les populations à observer quelques précautions d’hygiène comme le lavage régulier des mains, l’interdiction de manipuler les animaux ou encore le lavage des aliments avant consommation.
De l’autre côté de la frontière, les mêmes mesures ont été édictées par le gouvernement guinéen. Qui s’évertue à documenter cette épidémie jusque-là inconnue. Le dernier bilan faisait état de 9 morts. Désormais, même le Gabon se sent menacé.
Michel Ange Nga
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