Depuis que le président a donné son accord pour que le Cameroun accueille la Coupe d’Afrique des nations dames de volleyball cette année, la bataille de leadership au sein de la fédération nationale a gagné en ampleur. Dans un communiqué qu’il a rendu public cette semaine, Julien Serge Abouem à Bouli, le président sortant, rappelle qu’il demeure légalement en poste. Ce que conteste Bello Bourdanne, son adversaire.

Cet imbroglio est né du vaste processus de renouvellement des organes dirigeants au sein des fédérations nationales civiles, lancé l’année dernière par Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), après une instruction du Premier ministre Joseph Dion Ngute. Si ce processus s’est passé sans anicroches dans certaines fédérations, à la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), ce processus a débouché sur une crise.

Julien Serge Abouem à Bouli et Bello Bourdanne assurent chacun avoir été élus conformément aux textes en vigueur. L’affaire a été portée en justice et il revient maintenant aux juges de se prononcer pour un retour à la sérénité. Mais en attendant que ce contentieux soit vidé, chacun des présidents organise un championnat et chacun d’eux entend aussi être la cheville ouvrière de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations dames à venir.

Dans une récente interview, le ministre Narcisse Mouelle Kombi avait, à ce sujet, indiqué qu’il revient à la Fecavolley « de mettre tout en œuvre en partenariat avec le gouvernement, avec l’État, pour que cet évènement sportif majeur soit une réussite sur le plan organisationnel ».

En attendant de savoir qui dirige vraiment la Fecavolley, c’est l’expectative à quatre mois du début de cette Coupe d’Afrique des nations dames.

Michel Ange Nga   

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