Le ministère de l’Administration territoriale (Minat) a convié des experts ce 12 octobre à Yaoundé pour discuter du respect des normes de construction et d’urbanisme dans les villes camerounaises. Ce brainstorming fait en réalité partie des activités prévues par le gouvernement dans le cadre de la Journée internationale de réduction des risques de catastrophes organisée chaque année par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (Unddr).

Hasard du calendrier, cette célébration, qui passe généralement sans échos au Cameroun, coïncide cette année avec la catastrophe naturelle survenue le 8 octobre dernier au quartier Mbankolo à Yaoundé. Officiellement, un éboulement causé par une pluie diluvienne a détruit une trentaine de maisons construites sur un site jugé inhabitable par les autorités. La catastrophe a causé une trentaine de morts, plus précisément 28 corps retrouvés et trois personnes portées disparues sous les décombres.

Bien que le thème officiel de cette journée mondiale soit « Lutter contre les inégalités pour un avenir résilient », le gouvernement camerounais, lui, a choisi d’insister sur le respect des normes de construction et d’urbanisme. Il est d’ailleurs convaincu que si ces normes avaient été respectées, le drame de Mbankolo allait être évité.

Pendant la discussion des experts conviés par le Minat, il a donc été grandement question d’édifier davantage le public sur le processus d’octroi des permis de construire et d’implanter. Sans oublier les certificats de conformité.

Michel Ange Nga