Le 11 décembre dernier, Samuel Eto’o Fils (photo) a achevé la première année de son mandat à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) en parlant d’un « jour symbole ». « Nous sommes à la tâche : redonner au football camerounais toute sa grandeur », a écrit l’ancien capitaine des Lions indomptables sur sa page Facebook. Pour la circonstance, la Fecafoot a publié un document de trois pages qui évalue les avancées obtenues dans la mise en œuvre de chacun des cinq piliers du programme présenté par Samuel Eto’o Fils.

Ce programme prévoyait de développer la pratique du football local. À la Fecafoot, on pense que de grandes avancées sont à mettre à l’actif du nouveau président. À commencer par la revalorisation des salaires des joueurs des clubs de la MTN Elite One, qui sont passés à 200 000 FCFA pour la saison en cours. L’objectif est d’atteindre la barre de 400 000 FCFA à l’horizon 2024 pour les hommes comme pour les femmes.

Les amateurs du ballon rond sont aussi d’accord avec le bilan présenté par la Fecafoot pour ce qui est de la qualité de l’organisation des différents championnats locaux. Ils louent une meilleure programmation des matchs et surtout une meilleure ambiance dans les stades.

Par contre, certains points de ce bilan ne font pas l’unanimité. C’est le cas de la prestation des Lions indomptables à la coupe du monde au Qatar que la Fecafoot juge de « satisfaisante ». Plusieurs personnalités estiment que l’élimination du Cameroun en phase de poules est un échec puisque Samuel Eto’o Fils promettait une place en finale…

Pour terminer, ce bilan sur la première année de la gestion de Samuel Eto’o Fils à la Fecafoot montre qu’il y a encore du chemin à faire sur certains dossiers présentés comme prioritaires. C’est le cas de l’accroissement des ressources financières de la fédération avec l’arrivée, entre autres, des sponsors. « La fédération explore désormais toutes les niches à sa disposition pour accroître ses ressources », comme on peut le lire dans le document publié par la Fecafoot.

Michel Ange Nga

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