« La grève générale » annoncée pour le 7 avril dernier par un collectif de trois organisations dirigé par Yimga Moussa, le président de l’Association nationale des opérateurs du secteur informel pour la lutte contre la pauvreté au Cameroun (Anosilp), a été suspendue en attendant que le gouvernement apporte des solutions concrètes aux réclamations de ce collectif.
Après qu’ils aient déposé leur préavis de grève, les membres du collectif ont été reçus par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le 4 avril. Concernant la vie chère, le ministre a maintenu la position du gouvernement camerounais, qui explique depuis le début que l’inflation actuelle est importée. Comme quoi, la vie chère n’est pas la faute du gouvernement.
Pour Yimga Moussa, c’est une vérité partielle. Car le gouvernement aurait pu anticiper ce qui se passe en ce moment. En tout cas, le collectif a décidé d’attendre cette semaine pour savoir quelles sont les nouvelles propositions du gouvernement en matière de vie chère.
« Mais il est possible qu’on attende encore jusqu’au 21 avril pour que le gouvernement ne dise pas qu’il a été mis dos au mur. Passé ce délai, nous allons à nouveau déposer un préavis de grève si rien n’est fait », prévient notre interlocuteur.
En rappel, ce collectif est composé, en plus de l’Anosilp, du Collectif des organisations des consommateurs du Cameroun présidé par Simon Kaldjob et de la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun (CSTC), qui a pour secrétaire général Célestin Bama.
Michel Ange Nga
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