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Éducation de base : menaces de sanctions contre les enseignants absentéistes

Éducation de base : menaces de sanctions contre les enseignants absentéistes

Paru le mercredi, 16 février 2022 13:50

Le ministre de l’Éducation de base (Minedub), Laurent Serge Etoundi Ngoa (photo), menace de sanctionner les enseignants absents de leurs postes de travail. « Personne ne peut tolérer que son enfant aille dans une école où il n’y a pas d’enseignants. Des gens recrutés avec l’aide de nos partenaires, sur décision du chef de l’État, doivent travailler. Ils ne peuvent pas gagner de l’argent sans le justifier. Il faut qu’on réduise au maximum ce type de comportement », a déclaré le Minedub mardi. C’était à l’ouverture de la réunion de concertation relative à l’évaluation à mi-parcours de l’année scolaire 2021-2022.

Le membre du gouvernement a fustigé le comportement de ces instituteurs à Yaoundé dont certains se pointent une fois par mois au travail, alors que plusieurs établissements scolaires font face à un déficit criard d’enseignants dans le pays. Pour remédier à ce problème, le Minedub entend procéder à de nouvelles affectations d’enseignants pour permettre à tous les élèves de bénéficier du même encadrement.

L’absentéisme des enseignants est un réel problème au Cameroun. En juillet 2021, la ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Pauline Nalova Lyonga, annonçait que près de 5 000 enseignants étaient absents de leurs postes. Elle leur donnait un délai pour présenter les pièces justificatives de leur position administrative actuelle, sous peine de sanctions disciplinaires. Le constat de leur absence au poste de travail a été fait durant la deuxième phase du recensement physique et biométrique au long de l’année scolaire 2019-2020. 

En septembre dernier, le gouvernement a lancé la troisième phase du recrutement de 3 000 instituteurs dans le cadre du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC). Ce projet, financé par la Banque mondiale, vise à résorber le déficit d’enseignants dans certaines localités du pays, où ces derniers refusent souvent de prendre fonction après leur affectation ou disparaissent peu de temps après leur prise de service.

P.N.N

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