Noémi Dalmonte, la responsable du bureau du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) au Cameroun a profité de la célébration de la Journée mondiale de la famille, ce 15 mai, pour présenter quelques propositions censées lutter contre les violences domestiques formulées par cette organisation onusienne. L’une des propositions les plus importantes est la mise en place d’une meilleure assistance policière pour aider les victimes avec un service spécialisé dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

« La stratégie à adopter doit être bien appropriée, c’est pourquoi il faut impliquer les agents de police pour permettre aux femmes de mieux dénoncer les violences », explique Noémi Dalmonte. Pour que ce service voit le jour, il faut que cette proposition soit formellement soumise au gouvernement camerounais. L’Unfpa n’a pas donné de timing dans ce sens, même si cette organisation réfléchit sur l’élaboration et l’implémentation d’une stratégie anglée sur l’éducation.

Noémi Dalmonte explique qu’il faut éduquer les jeunes garçons qui grandissent dans un environnement où les générations reçoivent en héritage la culture du machisme. Cette stratégie à adopter tient au fait qu’il est urgent d’éduquer les jeunes pour changer les croyances. Et par ricochet, limiter les violences domestiques. Ce qui augmente le nombre de familles heureuses, selon Noémi Dalmonte.

Dans ses missions, l’Unfpa s’occupe du développement de la population, de la planification familiale, de la santé de la mère et de l’enfant.

Michel Ange Nga

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