Le 13 juin dernier, le ministre des Forêts et de la Faune a saisi ses services déconcentrés afin que ceux-ci accentuent le contrôle sur la circulation des produits forestiers d’origine illégale. « Il m’est revenu que des quantités importantes de produits forestiers illégalement exploités circulent en toute quiétude et sont déversés sur le marché intérieur du bois », fait savoir le ministre Jules Doret Ndongo dans une lettre.
Aussi engage-t-il ses collaborateurs à « accentuer les activités de contrôle et de saisir tous produits forestiers indûment récoltés en circulation sur le territoire national ». Le ministère des Forêts et de la Faune va également accentuer la sensibilisation et l’accompagnement des détenteurs d’une unité de transformation de bois, de forêts communautaires, ainsi que les responsables des parcs à bois et autres acteurs sur la procédure d’acquisition du bois d’origine légale.
Le gouvernement est guerre constante contre la coupe illégale de bois. En 2020, une vingtaine d’unités de transformation de bois (UTB) de la région du Littoral ont été suspendues pour soupçons de complicité d’exploitation illégale de bois.
D’après la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), l’exploitation forestière fait partie des 10 principaux pourvoyeurs de recettes d’exportation au Cameroun. « Au Cameroun, la production est en baisse depuis 2018. Elle s’élève à 2,4 millions de m3 en 2021, contre 3 millions en 2018 », notait la Beac en 2022 dans un test prévisionnel de conjoncture.
L.A.
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