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« Chantal Biya a fortement contribué à sortir le VIH-Sida de la conspiration du silence » [J. S. Biatcha]

« Chantal Biya a fortement contribué à sortir le VIH-Sida de la conspiration du silence » [J. S. Biatcha]

Paru le lundi, 16 novembre 2020 15:29

« La contribution de Synergies africaines sous l’impulsion de sa présidente fondatrice, Mme Chantal Biya, a été décisive dans la lutte contre le sida et les souffrances. Les directeurs exécutifs successifs de l’Onusida depuis le début des années 2000 l’ont dit à plusieurs occasions : Mme Chantal Biya a fortement contribué à sortir le VIH-Sida de la conspiration du silence qui l’entourait ».

Témoignage de Jean Stéphane Biatcha, son secrétaire exécutif, dans une interview accordée ce 16 novembre au quotidien Cameroon tribune, à l’occasion des 18 ans de cette association panafricaine créée le 16 novembre 2002. Reconnue d’utilité publique et bénéficiant d’un accord de siège avec le Cameroun, elle regroupe les Premières dames du continent.

« A l’époque, l’annonce du diagnostic était synonyme de condamnation à mort.  Aujourd’hui, le VIH et le Sida sont considérés comme des pathologies chroniques au même titre que le diabète ou l’hypertension artérielle », se félicite le secrétaire exécutif. Qui précise que grâce à l’intensification de la sensibilisation et de l’accès aux antirétroviraux, « les femmes séropositives peuvent donner naissance à des enfants sains. Tous ces progrès, Mme Chantal Biya peut se targuer d’y avoir amplement contribué grâce à un plaidoyer fort, vibrant et constant ».

Fédération des énergies

Jean Stéphane Biatcha se dit « admiratif devant l’énergie déployée par Mme Chantal Biya. Grâce à ses énormes capacités d’entrainement, elle a su fédérer les énergies à travers le continent et dans le monde, permettant ainsi à Synergies africaines contre le Sida et les souffrances de laisser une trace qui dure dans l’histoire, 18 ans après ».

Grâce aux efforts conjugués de tous les acteurs de la lutte, environ 540 000 personnes vivent aujourd’hui avec le VIH au Cameroun. Soit un taux de prévalence national oscillant entre 2,5 % et 3,8 % de la population adulte de 15-49 ans, note Léonard Bonono Nyioto, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le Sida.

Même si le Cameroun se trouve encore loin des objectifs 90–90–90. Ceux-ci prévoyaient qu’en 2020 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, que 90 % de ces personnes soient sous traitement, mais aussi que 90 % des personnes sous traitement présentent une charge virale indétectable.

Dominique Mbassi

Dernière modification le lundi, 16 novembre 2020 15:33

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