Dans un communiqué daté du 17 novembre, le préfet du département de la Mezam affirme qu’aucun élève n’a été tué par les soldats qui assurent la sécurité du Lycée technique de Nkwen, comme cela a été relayé sur les réseaux sociaux. D’après Emile Simon Mooh, l’élève Ngong Divine de BC4 est arrivé sur le campus vers 8 heures « pas soigné et ayant l’air drogué ».

« Surpris de voir un élève dans un tel état, le censeur l’a interpelé. Au cours de l’interrogatoire, Divine est soudainement devenu très agressif », poursuit l’autorité administrative qui ajoute que « remarquant le comportement étrange, suspect et épouvantable de l’élève, l’un des agents de sécurité en service sur le campus est intervenu et l’a maîtrisé ». C’est sur ces entrefaites que « les amis de Divine, non-élève, qui erraient à l’extérieur des locaux de l’école, ont pénétré sur le campus et se sont déchaînés, détruisant le matériel didactique et d’autres équipements ».

Après l’intervention de l’administration et des soldats affectés à la sécurité de l’établissement, « le calme et la sérénité sont revenus sur le campus et tous les élèves ont été invités à rentrer chez eux pour la journée », fait savoir le préfet qui ajoute « qu’il n’y a eu ni perte en vie ni blessure durant l’incident ».

Cependant, des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux rapportent une situation très tendue sur le campus du Lycée. On peut y voir un soldat molester un élève tandis que d’autres essayent de s’interposer. Les élèves accusent les soldats de nombreux abus.

L.A.