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Crise anglophone : un « général ambazonien » tombe dans un raid du BIR

Crise anglophone : un « général ambazonien » tombe dans un raid du BIR

Paru le vendredi, 19 mars 2021 18:45

Le préfet de la Meme a identifié le corps du « général » Spirito parmi les 6 rebelles neutralisés par le BIR le 18 mars dernier, alors qu’il avait été annoncé mort en septembre dernier. Une victoire de plus pour les forces de défenses qui ratissent les zones en crise depuis quelques mois.

Le corps sans vie du « général ambazonien » Spirito a été présenté aux autorités et à la population de la ville de Kumba pour reconnaissance. Le combattant séparatiste est tombé dans une embuscade des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR) au matin du 18 mars à Bonge dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest. Il était en compagnie de 5 autres combattants, dont son adjoint.

L’identité du cadavre a été confirmée par la Préfet de la Meme, Chamberlain Ntou’ou Ndong.

Dans un élément diffusé sur la chaîne Prime News, l’autorité administrative a tenu à rassurer ses populations sur ce que le « général » qui semait la terreur dans la région n’est plus. Un témoignage confirmé par Abid Elangwe Godwin, alias « général » Gody, un ex-combattant « ambazonien » qui a déposé les armes le 2 mars dernier à la préfecture de Kumba.

Chez ces populations, un petit doute persiste encore. C’est la deuxième fois qu’on annonce la mort du « général » Spirito. En septembre 2020, le colonel Cyrille Atonfack, chef de la Division communication du ministère de la Défense, a annoncé un raid de l’armée qui a réussi à neutraliser 7 sécessionnistes dont le « général » Sprito.

Cette opération est une victoire de plus pour les forces de défense qui depuis quelques mois ratissent les forêts des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest pour débusquer les rebelles. Il y a une semaine dans le département du Bui, région du Nord-Ouest, une opération a permis de neutraliser 12 combattants et de détruire un camp d’entraînement et de fabrication d’armes artisanales.

Une mauvaise passe pour le mouvement séparatiste qui, en plus de perdre ses leaders, pourraient également perdre ses financiers. En effet, une enquête en cours menée par le Bureau fédéral américain des investigations (FBI) a pour mission d’identifier les financements des insurgés de la crise du NOSO à l’international. Les mêmes dispositions ont  été prises par la police de Hong Kong.

Vanessa Ngono Atangana

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