« Des incursions d’hommes armés, accompagnées de meurtres et enlèvements de civils ainsi que de pillages de biens de la population, ont continué d’être rapportés dans plusieurs localités des départements du Mayo-Tsanaga, du Mayo-Sava et du Logone et Chari ». Cet état de situation est dressé dans un récent rapport du Bureau de coordination des actions humanitaires de l’ONU (OCHA).
L’instance onusienne note ainsi qu’à cause de cette récurrence d’incidents, 1 281 nouveaux ménages déplacés (10 607 personnes) ont été enregistrés en août 2022, dont 788 ménages (6 508 personnes) dans les arrondissements de Koza et Mayo-Moskota, dans le Mayo-Tsanaga, et 493 ménages (4 099 personnes) dans l’arrondissement de Hilé-Alifa dans le Logone et Chari. « Ceci porte à 26 526 le nombre de personnes déplacées à la suite de l’insécurité depuis le début de l’année », compte OCHA.
Avec le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Est, l’Extrême-Nord fait partie des régions les plus affectées sur le plan humanitaire. L’ONU compte que plus d’un million de personnes ont besoin d’assistance humanitaire et 378 000 d’entre eux sont des déplacés internes.
L.A.
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