Le recteur de l’université de Bertoua (UBe), Remy Magloire Etoua, a eu une séance de travail le 15 juin dernier avec une délégation canadienne. Cette rencontre avait pour but de « mettre en place un projet de coopération universitaire dans le cadre de la formation en filière bois et plastique », a-t-il dit à la presse. Le partenariat devrait être noué à travers un organisme québécois qui opère dans le domaine du traitement et de la gestion du bois, apprend-on.

« Très rapidement, il va y avoir une entente de participation et de collaboration. On va y aller étape par étape, au rythme de chacun des intervenants, avec en toile de fond les nombreux projets immobiliers qui vont se faire dans les prochains mois et les prochaines années », a déclaré Sylvain Tetreault qui conduisait la délégation canadienne. « Nos opérateurs économiques ont présenté une expertise assez particulière au niveau des habitations de bois et du plastique. Mais ce qui est important, c’est que tous ces projets seront faits au Cameroun dans des usines, dans des établissements par et pour les Africains », a-t-il ajouté.

Le partenariat qui sera mis en place s’inscrit dans le cadre de la coopération universitaire entre le Cameroun et le Canada. Il devrait notamment bénéficier aux étudiants de l’Institut supérieur d’agriculture, du bois, de l’eau et de l’environnement (Isabee) de Bélabo, l’une des grandes écoles de formation professionnelle de l’UBe. Cet établissement a pour mission la formation des techniciens, des ingénieurs et des cadres supérieurs dans les métiers de l’ingénierie, ainsi que la promotion de la recherche dans les différents domaines qui constituent son offre de formation.  

Son offre de formation vise le développement d’une ressource humaine compétente et compétitive, la production des diplômés « Up to date », des autoentrepreneurs et des experts dans les domaines de l’agropastoral, du bois, de l’eau et de l’environnement. Dans le cadre de ce partenariat, le Canada va accompagner l’UBe notamment au niveau de l’habitation et du développement urbain en formant par exemple les étudiants à l’utilisation du bois comme élément structurel dans la construction de bâtiments de moyenne et de grande hauteur ou de bâtiments de plus grande superficie.

P.N.N