Le rappeur camerounais Stanley Enow a été nommé mercredi 19 août ambassadeur national par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), afin notamment de promouvoir la vaccination des enfants. « Pour moi, il est important qu’on s’investisse et que chacun, à son niveau, apporte son écot pour la réalisation d’un monde meilleur pour les enfants. Ce monde meilleur passe par la vaccination qui protège les enfants contre les maladies évitables et leur donne un meilleur départ dans la vie », a déclaré l’auteur du tube à succès « Hein père ».
« C’est un grand honneur pour moi d’associer ma voix à celle des ambassadeurs de l’UNICEF au Cameroun pour faire entendre la voix des enfants, en particulier les plus vulnérables », a ajouté le jeune artiste, récompensé à plusieurs reprises au plan national et à l’international pour sa musique. Le chanteur a été choisi en reconnaissance de son engagement pour les causes sociales, notamment les droits de l’enfant, a indiqué l’Unicef dans un communiqué publié ce jour.
« Stanley Enow n’est pas seulement l’un des artistes camerounais les plus en vogue auprès des jeunes, il est aussi un bel exemple de célébrités qui ont compris leur responsabilité sociale et mobilisent leur énergie et leur talent pour faire du monde un endroit meilleur pour les enfants », a pour sa part estimé Jacques Boyer, le représentant de l’Unicef au Cameroun. Dans son nouveau rôle, Stanley Enow va se servir de sa notoriété pour sensibiliser le public aux droits de l’enfant et braquer les projecteurs sur les problèmes qui les affectent.
Afin de marquer cet engagement, le « Bayangi Boy » devrait effectuer une visite de terrain ce mercredi à l’hôpital de district de Bonassama, à Douala. Ce, afin d’échanger avec les parents et les sensibiliser sur l’importance de la vaccination. Stanley Ebaï Enow (nom à l’état civil) rejoint la liste de personnalités (Fabrice Ondoa, Charlotte Dipanda, Gino Sitson, etc.) qui soutiennent les efforts que déploie l’Unicef pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur les enfants les plus vulnérables du Cameroun, et mobiliser les ressources dont ils ont besoin.
Patricia Ngo Ngouem
