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Quartier général : un mariage collectif programmé en janvier pour mettre fin au célibat des militaires

Quartier général : un mariage collectif programmé en janvier pour mettre fin au célibat des militaires

Paru le mardi, 20 septembre 2022 10:06

Le ministère de la Défense (Mindef) prévoit d’organiser un mariage collectif au profit des personnels célibataires militaires et civils de la Brigade du Quartier général (BQG) à Yaoundé. L’information est contenue dans un message-porté du commandant de cette unité, le colonel Charles Alain Matiang, daté du 15 septembre dernier. L’officier supérieur de l’armée précise que cette cérémonie est à l’initiative de la cheffe du centre social de la BQG et est prévue au « courant du mois de janvier 2023 » dans la cour d’honneur du Quartier général.

À cet effet, il invite les « personnels cibles » et « ceux volontaires de faire acte de candidature » à se faire enregistrer dans leurs formations et services. Les candidats doivent au préalable demander une autorisation auprès de l’autorité militaire compétente pour se marier et constituer un dossier de mariage conformément à la loi portant organisation de l’état civil au Cameroun. Cette mesure, apprend-on, fait suite « au récent constat des agents sociaux en service à la BQG sur des cas avérés croissants des personnels célibataires intéressés vivant royalement en concubinage ou en union libre », communément appelé « viens on reste » au Cameroun.

Le mariage collectif a été organisé pour la première fois dans le pays par le ministère de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff) à l’effet d’officialiser des couples, dont certains vivent ensemble depuis de nombreuses années. L’objectif est la sécurisation des familles, car plusieurs femmes se retrouvent souvent démunies ou à la rue faute d’un contrat de mariage. Ce sont les membres de la famille du défunt, et non la concubine ou ses enfants, qui héritent souvent des biens de celui-ci à sa mort.

« Ces mariages, gage de stabilité matrimoniale, vont contribuer à ce que les militaires qui servent dans des conditions difficiles soient mieux disposés à assumer leurs responsabilités. C’est une expérience qui doit faire tache d’huile dans le reste des corps de défense », déclarait l’ancien Mindef, Edgar Alain Mebe Ngo’o, lors de l’union collective de 76 militaires de la Garde présidentielle (GP) en novembre 2013.

P.N.N

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